Une pause fiscale vient d’être annoncée par le gouvernement. C’est une bonne nouvelle. Les hausses d’impôts étaient nécessaires en raison de la dégradation de nos comptes publics (600 milliards de dettes supplémentaires, déficit de 5,2% du PIB, hérités de la gestion Sarkozy). En 2014, la poursuite du redressement s’effectuera désormais par des économies importantes sur le budget de l’Etat et des collectivités. Mais certains postes seront préservés. C’est le cas des budgets de l’éducation, de la police, de la justice et du travail. C’est pourquoi notamment Achères a pu conserver ses classes primaires ouvertes.
Concernant les comptes d’Achères, les aides et dotations de l’Etat ont augmenté année après année (contrairement à ce qu’affirme la majorité). Mais il est probable désormais qu’une réduction des dotations intervienne car il est demandé un effort de 1,5 milliard d’euros aux collectivités en 2014. Achères devra prendre sa part avec une gestion plus serrée.
Malgré sa promesse de ne pas augmenter les impôts en 2008, la municipalité a procédé en 2010 à une augmentation de la fiscalité locale de 10% à laquelle nous n’étions pas favorables car les comptes de la ville étaient déjà à l’équilibre. Ces dix points de fiscalité expliquent aujourd’hui les résultats très positifs des comptes d’Achères. En outre les Achérois ont la chance que les recettes de l’exploitation du sable sur les terrains de la ville de Paris aient amorti la suppression de la taxe professionnelle et l’échec commercial de la zone de la Grande Arche.
De notre point de vue Achères pourra stabiliser l’impôt local au cours du prochain mandat si la ville conserve le même niveau de dépenses tout en gérant avec sérieux ses nouveaux investissements. La pause fiscale c’est aussi à Achères qu’il faut la décréter. Bonne rentrée à toutes et à tous.
Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr
Tribune Achères aujourd'hui N° 43
Achères Avenir portera ce projet en 2014