Un nouvel avenir pour Achères

Des grands projets en panne de financement

La réunion publique qui s'est tenue le 16 octobre a été l'occasion de faire le point sur les grands projets territoriaux qui vont toucher Achères d'ici 2030. Que faut-il en retenir ? Nous résumons ici les informations marquantes. 

• L'A104 ne se ferait pas avant 2030, faute de consensus sur le tracé entre Achères et Orgeval et de financement de l'Etat (3 Milliards €).
• La plateforme multimodale (le port d'Achères réalisé par Ports de Paris) devrait se limiter au projet initial de 120 hectares à horizon 2020 (300 M€). Un phasage est inévitable.
• Le pont entre Achères et Carrières sous Poissy est financé par le Conseil général des Yvelines (120 M€). Il fait courir de gros risques à Achères : une A104 bis, un boulevard urbain avec des murs anti bruits sur la RD30, le passage de 120 000 véhicules/jour, débouchant sur un cul de sac.
• Le tram train de la tangentielle Ouest, dite TGO, est le seul projet de transport collectif faisant consensus (200 M€). Son financement est assuré de Saint Cyr jusqu'à Achères pour une mise en service vers 2020. Le prolongement jusqu'à Cergy n'est pas assuré avant 2030.
• Le canal Seine Nord Europe est toujours à la recherche de son financement (4,3 Milliards €) mais  l'Etat pourrait obtenir des subventions européennes pour 40% du coût, ce qui permettrait d'envisager l'avenir avec plus d'optimisme.

Le schéma directeur de la région Ile de France (SDRIF) a été voté le 18 octobre. De façon anecdotique il a éliminé Poissy comme site d'accueil du futur centre d'entraînement du PSG mais Achères et Saint-Germain-en-Laye restent en lice.

Pour conclure, un mot sur l'écotaxe. Le financement de ces investissements dépendait en partie de la mise en œuvre de l'écotaxe suspendue en raison des violences en Bretagne. Quoiqu'on pense de ces projets, faire payer les camions pollueurs est toujours justifié.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°45

PS : dans leurs tribunes politiques, la majorité municipale et la droite polémiquent sur la question de l'antenne relais du stade Bourgoin.
Notre point de vue est consultable ici :
http://www.acheresavenir.fr/2013/10/la-nuisance-des-antennes-relais-nest-pas-av%C3%A9r%C3%A9e.html

Achères et Haropa 2030, l'alliance des ports de Paris, Rouen, Le Havre

Connaissez vous Haropa 2030 ? Probablement pas. Et pourtant Achères est concernée. Haropa (pour Le Havre, Rouen et Paris) constitue l'alliance des Ports de Paris, Seine et Normandie à horizon 2030.

Une concertation publique est organisée du 25 septembre jusqu'au 25 octobre 2013 pour définir la vision stratégique du cinquième ensemble portuaire nord européen à long terme. Chacun peut y participer. Dans un contexte où beaucoup de nos concitoyens contestent les décisions venues d'en haut et la compétence des experts, il est nécessaire de se faire entendre.

Nous saluons une démarche participative dans la mesure où la parole des citoyens est réellement entendue. Soyons lucides, ce n'est pas toujours le cas. Que ce soit pour l'A104 ou le pont d'Achères, les décisions à l'issue du débat public n'ont pas été satisfaisantes. Il ne suffit pas de le déplorer, il faut agir pour changer le cours des choses !

La promotion autour de cette concertation ne nous semble pas à la hauteur de l'enjeu. C'est pourquoi nous jugeons nécessaire d'en informer les Achérois.

Une raison supplémentaire de participer à la réunion publique du 16 octobre afin de vous informer et vous forger un avis.

Daniel Lattanzio

NB : cliquer sur la photo en tête d'article pour accéder au projet Haropa 2030 ou ici.

Parlons ensemble de l’avenir d’Achères le 16 octobre salle Boris Vian

Cet été la ville d’Achères a signé un contrat de développement territorial avec l’Etat concernant la Confluence-Seine-Oise. Derrière ce jargon technocratique il n’y a rien d’autre que l’avenir d’Achères pour les trente ans à venir.

Quand le quotidien est difficile, il est tentant d’ignorer un horizon de temps aussi lointain, mais ce serait une erreur. L’avenir se prépare maintenant.  Les problèmes de transport, de logement et d’emploi ne se résolvent pas en un tour de main. Les emplois de demain sont les investissements d’aujourd’hui. Les citoyens et les élus se doivent d’être force de proposition en amont s’ils veulent préserver leur cadre de vie et offrir des perspectives à leurs enfants. Soyons conscients que si rien n’est définitivement bouclé, toutes les options en jeu ne sont pas, loin s'en faut, au bénéfice d’Achères.

Afin de faire un point sur l’avancement de ces projets, nous souhaitons échanger avec vous autour des principaux dossiers qui touchent notre ville :

• Port Seine-Métropole 
• Pont d’Achères
• Tram-train de la Tangentielle ouest
• Bouclage de la Francilienne (A 104) ...

Dans ce but, nous organisons une réunion publique d’information le mercredi 16 octobre prochain de 20h à 22h salle Boris Vian à Achères. Nous accueillons pour un débat que nous voulons constructif Didier Fischer, conseiller régional et Antoine Mille, président de l’association  « Non au pont d’Achères ».

Tenez vous informés ! Parlons ensemble de l’avenir de notre communauté achéroise.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°44

Réunion publique d'information sur les grands projets à Achères

Vous êtes cordialement invités à une réunion publique d'information sur l'état d'avancement des grands projets territoriaux à Achères.

Mercredi 16 octobre à 20h, salle Boris Vian à Achères

L'avenir de la plaine d'Achères est entre nos mains

Combien de fois avons nous lu qu'Achères devait reconquérir les berges de Seine ? Comment se réapproprier la plaine autrement qu'en la bétonnant ou en la couvrant de hangars et de grues comme le prévoit Ports de Paris ? Si les grands projets structurants comme l'A104 ou le port géant ne voient pas le jour avant 2030 il y a une réelle opportunité d'imaginer une autre occupation de notre espace. Les citoyens auront leur mot à dire dans le cadre d'un large débat public. Chez nos voisins, l'initiative Seine City Park - qu'il ne s'agit pas de copier - a de quoi faire réfléchir la prochaine équipe municipale. Il est crucial de ne pas laisser l'avenir de la plaine se décider sans nous comme depuis un siècle.

Achères Avenir portera ce projet en 2014.

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Un vaste projet urbain et paysager, agricole et économique prend forme dans l'Ouest parisien. Appelé Seine City Park et couvrant plusieurs centaines d'hectares sur une des boucles de la Seine, le projet va modifier la physionomie de la communauté des douze communes des Deux Rives de Seine, notamment Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Triel-sur-Seine. Cet été et le début de l'automne seront marqués par une série d'événements : lancement d'une ZAC, ouverture d'un jardin en préfiguration, pose de première pierre, et enquêtes publiques.

Aménagement de la Confluence en suspens

Le sénateur maire de Conflans-Sainte-Honorine, Philippe Esnol mais également le maire de Poissy, Frédérick Bernard n’ont pas signé le protocole d’accord portant sur les vastes projets d’aménagement de la Confluence Seine/Oise. Ils n’étaient d’ailleurs pas présents, le 24 juin dernier à Andrésy, lorsque le préfet de la région d’Ile-de-France, Jean Daubigny, a dévoilé les grandes lignes du contrat. Le projet prévoit, entres autres, le prolongement du RER E vers Poissy et la création d’un port à Achères. Ce qui dérange les deux élus des Yvelines est, notamment, le rapport Duron. Il remet en cause de nombreux projets inclus dans le contrat de développement territorial, comme un report de la ligne Paris-Normandie.

Source : http://www.cergyvie.fr/

Achères : quel(s) pari(s) pour l'avenir ?

L'été aidant, le rythme de travail ralentit. Deux réunions de travail programmées sur l'intercommunalité, l'urbanisme et le développement économique viennent d'être reportées. Mais le temps est propice à la réflexion.

Le rapport Duron de la commission Mobilité 21 était très attendu. Le coup d'arrêt très net des grands projets sur la ville d'Achères oblige les décideurs publics ou privés à revoir leur stratégie.

Résumons la situation :

• l'A104 est soumise à de nouvelles études : elle est maintenant programmée à horizon 2030 sous conditions. Même la première partie qui s'arrêtait à Achères semble concernée.
• la LNPN (LGV Paris Normandie) est programmée en deux temps dont un premier temps Paris - Mantes.
• la TGO (tangentielle, tram train) est confirmée de Saint Cyr à Achères mais la liaison Achères - Cergy n'est pas financée.
• le pont départemental Carrières sous Poissy - Achères est soumis à des recours intentés par diverses collectivités et associations de protection de l'environnement.
• Le canal Seine Nord fait l'objet d'une étude parallèle au rapport Duron et de recherche de financements européens
• la plateforme multimodale étant soumise au développement de l'A104 et du canal Seine Nord, Ports de Paris doit réfléchir à la configuration du futur port jusqu'à 2030. L'option d'un port limité à 120 ha que nous privilégions semblerait logique.

Sur le plan institutionnel, ajoutons les hésitations sur la configuration de la PAC, sur le contenu du futur contrat de développement territorial Confluence Seine Oise, sur la création d'une métropole autour de Paris et nous avons une image encore moins nette. Ne parlons même pas des résultats des élections municipales en 2014 qui peuvent perturber les équilibres actuels. Il y a autant de paris possibles que de questions ouvertes.

Il est donc légitime de remettre la vision à plat et de s'interroger sur les scenarii possibles. Quel projet pour notre territoire dans un environnement aussi peu lisible ? Quelles lignes de force vont l'emporter ? Achères au coeur d'une zone d'influence ou Achères au coeur d'un désert industriel et commercial ? 

En résumé il s'agit de faire un pari sur quel Grand Paris verra le jour ou non. C'est la justesse de la vision à trente ans qui compte. Il nous appartient d'y réfléchir afin de défendre au mieux les intérêts de notre ville en y associant le plus possible les citoyens.

Daniel Lattanzio

L'accord-cadre du CDT de la "Confluence" a été signé

Ce 24 juin 2013, Jean Daubigny, Préfet de la région d’Ile-de-France et de Paris, Dominique Lefebvre, Président de l’association Confluence-Seine-Oise, Président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Député du Val d’Oise, Emmanuel Lamy, Maire de Saint-Germain-en-Laye, Alain Schmitz, Président du Conseil général des Yvelines et Arnaud Bazin, Président du Conseil général du Val d’Oise ont signé l’accord-cadre du CDT de la Confluence.

Ce territoire, en s’appuyant sur des atouts indéniables (sa centralité géographique entre le Grand Paris et la Normandie, son histoire industrielle, son potentiel foncier, la qualité de ses espaces naturels, et les fleuves bien sûr), va affirmer, à travers le CDT, son rôle et son identité dans le Grand Paris et ainsi dessiner son avenir.

Le CDT de la Confluence ce sont des objectifs et des priorités :

• En matière de transports : amélioration du RER A , création d’EOLE, de la tangentielle Ouest pour désenclaver le territoire.
• En matière de développement économique : Faire du projet de port Seine Métropole un moteur économique afin de développer la filière logistique . Développer les filières structurantes du territoire (la filière mobilité et la filière éco-construction/éco-industrie ). Accompagner le potentiel d’enseignement supérieur et de recherche(renforcement du pôle universitaire de Cergy-Pontoise, coopération avec l’université Versailles-Saint-Quentin, ouverture de l’IEP Paris Grand Ouest, développement du partenariat enseignement supérieur et monde de l’entreprise…).
• En matière de cadre de vie : Offre de logements reposant sur la mixité sociale, et la qualité environnementale et énergétique. Construction de 3 030 logements neufs par an sur le territoire. Construction à Cergy-Pontoise d’un équipement de 3 000 places combinant sport et spectacle, l’Aren’Ice, en capacité de répondre aux exigences du haut niveau en matière de sports de glace. Préservation du patrimoine culturel et naturel (notamment création du Centre National de Conservation des Patrimoines, du centre de découverte et de promotion du fleuve… ).

Le CDT qui sera donc élaboré au courant des prochains mois sera donc déterminant pour l’avenir économique, urbain, social et environnemental du territoire.

Le territoire de la Confluence contribuera au développement de l’axe Seine, levier du Grand Paris et à l’ouverture de la région d’Ile-de-France sur l’espace maritime.

Source : Préfecture de la région Ile de France

Le SDRIF doit protéger et être utile à Achères à horizon 2030

Lors du dernier conseil municipal, nous avons eu à débattre sur le SDRIF (schéma directeur de la région Ile de France). Ce schéma directeur est très important car il aura force de loi sur la ville et la future intercommunalité. Nous défendons une lecture positive du SDRIF tout en rappelant nos exigences pour Achères.

Première exigence : protéger notre environnement exceptionnel entre Seine et forêt.

·         Refus de l’autoroute A104 coupant notre ville en deux le long du RD30 ou massacrant la forêt de Saint-Germain-en-Laye si un tracé sous la RN184 était retenu, tout cela pour déboucher sur une autoroute A13 saturée.

·         Refus d’un pont départemental entre Carrières sous Poissy et Achères s’il doit se substituer au tronçon manquant de l’A104 entre Achères et Orgeval. 

·         Refus de consacrer la moitié du territoire de la commune soit 420 hectares à un port industriel dont aucune étude économique ne justifie le gigantisme.

Seconde exigence : les grands projets touchant Achères doivent rendre service aux Achérois.

·         Au-delà des polémiques, nous demandons le financement de grands projets de logements accessibles et bien conçus, de transports collectifs de qualité, de filières d’emplois qualifiés, d’équilibre entre commerces de proximité et grande distribution.

·         Un développement harmonieux s’accompagne de services publics de proximité, pour la sécurité, la santé, l’éducation et la jeunesse, en résumé de moyens pour les collectivités.

Achères peut perdre son âme dans l’asphyxie de la forêt et de la plaine. Les intérêts économiques et politiques en jeu sont considérables et parfois contradictoires. La vigilance est de rigueur. Si vous voulez qu’Achères conserve ses atouts et offre un avenir à vos enfants, emparez vous de l’enquête publique sur le SDRIF.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Notes :

- Tribune dans Achères Aujourd'hui N°40

- Ces observations ont fait l'objet d'un dépôt et d'une publication sur le site d'enquête publique du projet SDRIF.  Téléchargement 2038_797

La Confluence Seine-Oise et l'Etat vont signer un accord cadre pour le développement du territoire

La Confluence Seine-Oise, l'un des dix premiers territoires identifiés comme pôle de développement économique et urbain majeur du Grand Paris, avance à grands pas : un accord cadre préalable à l'élaboration d'un Contrat de Développement Territorial (CDT) sera signé en avril entre l'Etat et les collectivités de l'association.

Territoire de 375 000 habitants et de 170 000 emplois, la Confluence Seine-Oise est appelée à jouer un rôle majeur dans le projet de développement économique du Grand Paris et de l'Axe Seine, en s'appuyant sur les forces de ce territoire : le pôle économique et universitaire de Cergy-Pontoise, le projet de Port Seine Métropole à Achères, les éco industries de la boucle de Chanteloup et le pôle industriel de Poissy.

Deux bonnes nouvelles pour la Confluence Seine-Oise

Dominique Lefebvre, président de l'association de la Confluence Seine-Oise et Philippe Tautou, vice-président de l'association, ont rencontré le Préfet de région, Jean Daubigny jeudi 28 mars. Ils se sont mis d'accord pour la signature d'ici la fin du mois d'avril de l'accord cadre préalable à l'élaboration d'un contrat de développement territorial.

Le projet de Contrat de Développement Territorial soutient l'ensemble de ces projets en insistant tout particulièrement sur l'importance de l'amélioration de la desserte ferrée (LNPN, TGO, RER A, EOLE) et routière du territoire. Il prévoit également le renforcement des pôles urbains existants tout en veillant à la préservation et la valorisation des espaces naturels particulièrement riches de ce territoire (Boucles de la Seine et de l'Oise, forêt de l'Hautil, forêt de Saint Germain en Laye..).

Cet accord intervient alors que fin mars, Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux transports, à la mer et à la pêche, a réaffirmé la volonté européenne et française de réaliser le canal Seine Nord, un projet de nature à renforcer encore l'attractivité économique de ce territoire.

Pour Dominique Lefebvre : « En moins d'une semaine, ces deux bonnes nouvelles permettent de confirmer l'ancrage et le dynamisme de Cergy-Pontoise et de la Confluence Seine Oise au sein du Grand Paris. »

Les rencontres de la Confluence : une dynamique qui s'installe

Alors que les décisions et actions concrètes se multiplient en sa faveur, la Confluence Seine-Oise instaure ses propres rencontres, destinées à enrichir le débat sur les différentes approches et projets de son territoire ancré dans le Grand Paris.

Une première rencontre a eu lieu le 4 avril à l'Espace Julien Green à Andrésy sur le thème « La Confluence en mouvement ». Organisée en partenariat avec les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) des Yvelines et du Val d'Oise, elle verra se succéder tables rondes, débats et interventions de spécialistes.

Ces derniers aborderont les aspects identitaires du territoire de la Confluence (comment mettre en valeur et promouvoir les fleuves et le patrimoine ? Quelle approche artistique pour une nouvelle culture des territoires ?...) et ceux liés à ses grands projets (quelles stratégies métropolitaines et territoriales ? Les ports multimodaux et le développement local, Quelles nouvelles urbanités pour la Confluence ?...). Un débat avec les participants clôturera la journée.

Source :http://www.newspress.fr/Emetteur_FR_1849.aspx

Non au pont d’Achères

Nous sommes face à l’absurdité. Malgré l’avis négatif rendu par le commissaire-enquêteur, le rejet et la mobilisation des habitants sur le projet de pont entre Achères et Carrières sous Poissy, le préfet des Yvelines vient de prononcer l’utilité publique de ce dossier.

De quoi se poser des questions légitimes :

• A quoi bon interroger les citoyens pour finalement ne tenir aucun compte de leur avis ?
• A quoi bon payer des études si c’est pour les jeter à la poubelle parce qu’elles démontrent le contraire des buts recherchés ?
• Pourquoi dire que le dossier de l’A104 et son franchissement du fleuve peuvent se mutualiser et ne pas attendre les avancées sur cet autre important dossier ?
• Comment ne pas imaginer que cette liaison puisse servir d’A104 bis puisqu’elle remplace, le tronçon que l’Etat n’aura plus aucun intérêt à réaliser ?
• Comment peut-on en Ile de France favoriser les déplacements routiers individuels sans envisager d’améliorer en priorité les transports en communs actuels ?
• A quel objectif de développement économique précis correspond ce projet ? Le commissaire enquêteur a taillé en pièces l’étude d’impact réalisée par le conseil général ! Pire il priverait Achères des ressources tirées de l’exploitation du sable dans la zone soit entre 1,5 et 2 millions d’euros.

En conclusion non seulement ce projet représenterait une atteinte irrémédiable à notre cadre de vie mais compte tenu du risque de doublon avec l’autoroute A104 qui doit passer exactement au même endroit, le projet de liaison RD 190-RD30 serait une gabegie sur le plan des finances publiques. Les 120 M€ du projet seraient plus utiles à l’amélioration du RER ou des lignes de bus.

C’est pourquoi nous soutenons l’association « Non au Pont d’Achères » qui  a décidé de requérir auprès du tribunal administratif son annulation.

 

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

www.acheresavenir.fr

Tribune de mars 2013 N°38

Une rentrée 2012 sous contraintes financières

En dépit des 1 000 postes créés par le gouvernement, Achères subit en cette rentrée une suppression de classe à Louis Jouvet, mais grâce à la mobilisation spectaculaire des parents et des enseignants, Volat et Joliot Curie ont été préservées. Nous nous en félicitons. Pour appuyer leur action, nous avons interpellé le ministre Vincent Peillon pour réclamer les moyens nécessaires à l’école à Achères. Sur le plan national, le ministre veut rattraper le retard pris par l’ancienne majorité, met la priorité sur la création de postes, la formation pour les futurs enseignants, une ouverture très importante de postes au concours, le service de la petite enfance. La tâche est lourde, il faudra du temps mais malgré les contraintes financières, nous sommes confiants.

Ces contraintes viennent d’entraîner le retard du Canal Seine Nord Europe. C’est l’occasion pour Achères de reprendre en main son avenir ! Nous affirmons depuis longtemps que la taille prévue pour le port d’Achères – Seine Métropole - dans le cadre du Grand Paris est insoutenable sur le plan économique et environnemental. Nous avions vu juste. Le canal Seine –Nord Europe va être retardé en raison d’insuffisance de crédits. Du coup à quoi bon construire un port géant à Achères si le canal qui doit le desservir prend l'eau ? Le port d’Achères tout entier va-t-il sombrer ? Nous ne le pensons pas. Mais en cascade, du fait des finances publiques, nombre de dossiers vont être réévalués. Pour nous cela touche la Ligne à grande vitesse Paris Normandie, l’A104, le port Seine Métropole.

A toute chose malheur est bon. La réalité des bilans rattrape ceux qui depuix dix ans à Achères comme ailleurs n'anticipent pas, omettent les contraintes et ne proposent aucune vision d’ensemble. Pour notre part, au lieu de subir des projets qui bétonnent à outrance et étouffent notre jeunesse, nous voulons agir pour une ville à taille humaine, pour préserver son identité et son cadre de vie.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune parue dans le journal municipal Numéro 32

Le Canal Seine-Nord Europe en mal de financement va retarder le port d'Achères

Le futur Canal Seine-Nord Europe piloté par Voies Navigables de France (VNF) est bien en panne. Dans un communiqué de l'opérateur VNF, on apprend que l'enveloppe de 4,3 milliards d'euros initialement prévue est significativement dépassée par les candidats privés, Bouygues et Vinci. Rappelons qu'il s'agit d'un partenariat public-privé.

Pour tenter de débloquer le dossier, les fonds de l'UE vont être sollicités de même que les collectivités publiques et le secteur privé. Pour ne rien arranger, les banques rechignent à prêter à Bouygues et Vinci pour leur part de financement, ce qui ne facilite pas la tâche. Autant dire que le projet n'est pas prêt de voir le jour tant que les crédits ne seront pas trouvés.

La conséquence évidente pour Achères est le retard inévitable du lancement du projet de plateforme multimodale de Ports de Paris ("le port d'Achères" baptisé port Seine Métropole) qui doit faire l'objet d'une concertation locale à la rentrée et d'un débat public en 2013.

Tous les projets d'infrastructures sont liés. Si le canal ne se fait pas, à quoi bon un port, à quoi bon une autoroute A104, à quoi bon le gel du foncier de la plaine par l'OIN Seine Aval pour les décennies à venir ? Il n'y a là aucune perspective pour Achères. 

Nous nous étonnions que M. le Maire d'Achères énonce dans une lettre aux achérois tous les bienfaits du futur port pour le développement de la ville sans parler un instant des contraintes économiques. La réalité finit toujours par rattraper les rêves pharaoniques de ceux qui sont plus obnubilés par leur image de "maire bâtisseur" que par l'état désastreux pourtant bien connu des finances publiques.

La question qui demeure au delà des questions financières est celle ci : quand on aura tout bétonné qu'est ce qu'il restera de l'identité de notre ville entre Seine et forêt ?

Réponse à la lettre du maire sur le port Seine Metropole

Les achérois ont reçu dans leur boite aux lettres la lettre du maire sur le projet de PORT SEINE METROPOLE (voir pièce jointe Téléchargement Lettre OUTREMAN PORT SEINE METROPOLE).

Ce projet inscrit dans le cadre du Grand Paris est un des points forts du clivage entre la majorité municipale et les socialistes achérois. Nous affirmons depuis longtemps que le projet doit être réévalué et ramené à 120 hectares, taille initiale du projet dans le Plan Local d'Urbanisme alors que la majorité municipale ne dit pas non aux ambitions de Ports de Paris qui plaide pour une emprise de 420 hectares.

Le projet fera l'objet d'un débat public en 2013 organisé par la CNDP, la même instance qui avait organisé le débat autour de l'A104. 

Voir : http://www.port-seine-metropole.fr/node/9

En préparation de ce débat, le maire compte organiser une concertation sur l'avenir de la plaine et l'arrivée du port à la rentrée. Nous y participerons activement, bien évidemment.

La lettre du maire recèle un certain nombre de contre-vérités et de critiques sur "ceux qui agitent la carte de la peur en jouant sur la supposée énormité du projet". [Si on comprend bien, 420 hectares, soit le double du port de Gennevilliers ne semblent pas poser problème]. Ce sont les socialistes achérois qui sont particulièrement visés car la droite locale n'a jamais émis le moindre avis négatif sur le Grand Paris de Nicolas Sarkozy, bien au contraire. Le maire affirme sans se souvenir de toutes ses déclarations passées, qu'il n'est "ni pour ni contre" le port. Son virage à 180° sur le pont départemental tout récent a dû lui apprendre la prudence. Il affirme que la majorité municipale défendra la position que les achérois décideront sans préciser comment ceux ci seront consultés.

Nous soulignons que la Cour des Comptes dans le rapport remis au premier ministre sur la situation et les perspectives des finances publiques évoque le Grand Paris et le Grenelle de l'Environnement comme faisant partie des investissements à réévaluer. Ils seraient en l'état incompatibles avec la situation financière du pays, ce qui correspond exactement à notre position. Cette dimension financière ne figure à aucun moment dans la lettre du maire d'Achères alors qu'il en va de l'intérêt général.

http://www.ccomptes.fr/index.php/Publications/Publications/Situation-et-perspectives-des-finances-publiques-2012

Nous remarquons aussi qu'il ne suffit pas de dire qu'un projet doit respecter une grande qualité environnementale dans sa construction. C'est oublier de mentionner les nuisances apportées par un trafic de camions et de véhicules destinés au transit des marchandises apportées par containers.

Nous nous étonnons enfin qu'aucune étude socio-économique ne soit réclamée pour justifier les créations d'emplois annoncées. La Cour des Comptes encore elle, plaide pour des études indépendantes des opérateurs (ici Ports de Paris) pour analyser le retour sur investissement. Dans ses contacts avec les élus, Ports de Paris évoque couramment une taille critique de 420 hectares pour l'équilibre économique du projet.

De façon implicite dans cette lettre, M. le maire plaide pour le tracé de l'A104 qui passe sous la forêt de Saint Germain en Laye. Une étrange façon de protéger l'environnement quand on sait que les émanations de gaz des 120 000 véhicules/jour de l'A104 ne sauraient rester sous terre. La forêt de Saint Germain en Laye est aussi la forêt d'Achères. C'est un patrimoine aussi important que nos berges.

Nous allons développer tous ces arguments et bien d'autres de façon à présenter une vision globale aux achérois. Nous lançons un appel à contributions vers ceux qui partagent nos perspectives. Ces contributions peuvent prendre la forme de notes, de commentaires, de questions, d'analyses, d'études. A la suite de cela nous élaborerons un cahier d'acteurs des socialistes achérois que nous soumettrons à la CNDP à l'occasion du débat public. 

Daniel LATTANZIO
Conseiller municipal 

Pont d'Achères, port et A104 : tout est lié au sort de l'autoroute A104.

Le conseil municipal du 15 février a été l'occasion d'un débat instructif sur le pont prévu par le conseil Général entre Carrières sous Poissy et Achères. M. le Maire défend longuement ce projet, propose une motion pour l'approuver sous réserve que l'Etat fasse la clarté sur ses intentions sur l'Autoroute A104. Il regrette que la ville soit peu informée. Pourtant grâce au COPRA184 (dont nous faisons partie), il avait appris qu'un appel d'offres sur les études de l'A104 avait été lancé par l'Etat en décembre dernier.

Prenant la parole pour notre groupe, Daniel Lattanzio demande à Monsieur le Maire s'il a lu ou fait étudier par ses services le contenu de cet appel d'offres sur l'A104 avant de dire que le projet stagne. Silence embarrassé. En fait le projet avance. Cet appel d'offres contient tous les scenarii proposés par l'Etat. Une décision de la ministre de l'écologie entérine l'arrêt de l'A104 entre Achères et Conflans, remettant la suite aux calendes grecques, donc le scénario que nous redoutions. Achères serait pour longtemps le cul de sac d'une autoroute à 2 x 3 voies desservant le futur port géant et PSA (en noyant la RD30 sous le trafic). Une catastrophe pour notre cadre de vie.

On peut déplorer que ces dossiers importants soient mal suivis. D'ailleurs le vote de la motion a montré le trouble chez nos collègues. Pour faire preuve de fermeté dans la négociation avec l'Etat, nous avons voté contre la motion mais trois autres conseillers municipaux ne l'ont pas approuvé. Au final le texte de la motion a été modifié. La ville affirme maintenant que le pont est approuvé mais que sans solution pour l'A104, la ville s'opposerait au pont ET au Port géant ! Tout est lié au préalable de l'A104. Si nous avons contribué à éclairer le débat, tant mieux !

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune parue dans le journal municipal Acheres aujourd'hui N° 28