Un nouvel avenir pour Achères

Municipales : victoire du PS ... au Portugal

Cette information nous intéresse à double titre : d'une part parce que de nombreux portugais habitent Achères, d'autre part pour souligner que si les politiques conservatrices d'austérité sont logiquement sanctionnées, le sérieux budgétaire appliqué en France n'est pas une de ces politiques d'austérité. N'oublions pas que dix ans de gestion de droite et la crise ont abimé le pays, creusé la dette et aggravé les déficits. C'est pourquoi le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est engagé dans la lutte pour le redressement productif et l'emploi.

Lire l'article de "Publico" : http://www.publico.pt/politica/noticia/ps-ganha-anmp-e-o-psd-tem-um-dos-piores-resultados-de-sempre-1607537

Lire l'article du Monde : "Le gouvernement sanctionné dans les grandes villes"

Roms : les anathèmes pour tenter de disqualifier Manuel Valls

Le débat sur les Roms est toujours présent dans l'actualité. Pas une journée sans que l'un ou l'autre politique ne se prononce sur le sujet, pour ou contre les positions de Manuel Valls.

Nous avons déjà évoqué la question dernièrement. Même si les partisans de la position de Valls sont majoritaires, il est difficile d'avoir une opinion tranchée sur le sujet tant l'équilibre à trouver entre fermeté et humanité est fragile. C'est ce que préconise la circulaire du 26 août 2012 dont se prévaut le gouvernement, jamais contestée par les personnalités qui s'opposent publiquement à Valls aujourd'hui. Un rapport d'évaluation réalisé par le défenseur des droits semble démontrer que parfois le parcours d'intégration des Roms réussit, parfois il échoue. Il indique aussi que les moyens ne sont pas à la hauteur des objectifs. Enfin il pointe du doigt la responsabilité des préfets et donc de l'Etat dans la mauvaise anticipation des problèmes liés à l'évacuation des camps.

Les Français sont favorables aux propos de Manuel Valls dans une proportion massive. Ils font en quelque sorte porter à la minorité des Roms la responsabilité première des difficultés qu'ils subissent. Le respect du droit des minorités est pourtant un des fondements de nos valeurs républicaines et constitutif des droits de l'homme. En ce moment la majorité des Français est très sévère vis à vis des Roms. Pourquoi ? Le plus souvent par refus de l'assistanat, refus du communautarisme, refus des incivilités et de la mendicité agressive, ... parfois malheureusement par xénophobie et racisme. Les bonnes et les mauvaises raisons se cotoient d'où les confusions dans les accusations des détracteurs de Valls qui voient en lui un crypto-frontiste qu'il n'est pas.

En conclusion, beaucoup réagissent trop vite dans ce dossier. Ce n'est pas parce qu'une minorité est accusée qu'elle est d'emblée coupable ou innocente. On ne juge pas une communauté. Nous sommes dans un Etat de droit. C'est la justice qui tranche en dernier ressort le sort individuel des Roms qui sont des citoyens justiciables comme les autres. En nombre, les procureurs dominent les avocats dans l'opinion. Ce n'est pas une raison pour que les moins nombreux (les défenseurs des Roms) essayent de discréditer un ministre qui est dans son rôle lorsqu'il s'agit d'évoquer la sécurité des Français. 

Le lancer d'anathèmes est l'arme préférée des moralisateurs et des parangons de vertu. Quand on voit le résultat de ces débats, on peut légitimement se demander si cet amalgame ne fabrique pas du vote frontiste. Les détracteurs du très pragmatique Valls devraient remettre les pieds sur terre : le premier flic de France ne fait qu'assumer ses responsabilités de représentant de l'ordre. Selon nous, il vaut mieux avoir Manuel Valls comme ministre de l'intérieur que Claude Guéant ou Cécile Duflot.

Daniel LATTANZIO

Un conseil municipal de rentrée vu des bancs de l'opposition

Un conseil municipal particulièrement calme hier soir. Une petite dizaine d'absents, un peu toujours les mêmes. Le conseil a l'air un peu fatigué, en cette fin de mandat. Certains membres du conseil ont encore besoin de vacances.

Une kyrielle de rapports d'activités de syndicats (SEFO, SIDRU, ...) dont il fallait prendre acte. Deux syndicats (SMERGC, SIPAICOV) vont être dissous faute de justifier d'une activité suffisante, de quoi se poser des questions sur l'utilité de ces structures quand les acteurs qui les pilotent ne s'en servent pas vraiment. Par ailleurs j'ai apprécié une présentation sur l'activité de collecte des déchets en 2012, par le responsable de service qui explicitait bien la problématique passée et les perspectives. J'ai trouvé complexe mais maline la réponse du maire adjoint en charge du dossier, Pascal Rigaud (très en forme ce soir) à ma question sur les tarifs du nouveau titulaire ESD dont le choix me paraît toujours peu pertinent. Il faut dire qu'il sait noyer l'auditoire sous une série de chiffres invérifiables et impossibles à mémoriser tant il parle vite ...

En résumé, les 25 délibérations à l'ordre du jour n'ont pas passionné les foules. Je crois d'ailleurs qu'elles ont été toutes approuvées à l'unanimité. Quand on est sur les bancs de l'opposition (des chaises en fait), on ne peut que réagir à des décisions déjà prises ailleurs et nous avions décidé hier soir, Cécile et moi, de ne pas nous exprimer plus que nécessaire.

Du coup mon regard s'est promené sur le public (rare comme d'habitude). La droite avait fait venir quelques probables parachutés pour les municipales 2014 dont Elodie Sornay en charge de la prévention et de la sécurité à Saint Germain en Laye. A croire que l'expérience de Suzanne Jaunet n'a pas enseigné à la droite locale que pour convaincre les Achérois il vaut mieux être Achérois que Saint-Germanois. Marc Honoré est un très vieil Achérois me dira t-on. Certes mais tout le monde n'a pas l'air d'apprécier l'opération à droite. Un petit moment de distraction propre à tromper l'ennui lors d'un conseil municipal. Bref ...

Quoiqu'il en soit, nous saurons dans quelques semaines l'état des forces en présence.

Je rassure nos lecteurs. Ces quelques lignes au ton un peu léger, ont pour unique but de vous faire partager l'ambiance, un peu comme si vous étiez conseiller municipal à Achères. Quand les dossiers sont importants, nous les abordons avec tout le sérieux nécessaire.

Daniel Lattanzio

Roms : "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais elle doit en prendre sa juste part"

Manuel Valls a remis la question des roms dans l'actualité, comme dernièrement la question du regroupement familial. Quelles que soient les arrières pensées des uns et des autres, posons calmement le problème et si possible sans le nier.

Qui veut accueillir des roms sur son territoire ? Personne ou presque. Malheureusement leur réputation de mendiants et de chapardeurs les précèdent. Soupçonnés de ne pas vouloir s'intégrer dans la société et de privilégier leur communauté les roms font l'objet d'une discrimination généralisée. Les opinions sommaires et les préjugés négatifs sont légion quand on parle de ces populations (1).

Il est de ce fait difficile de dépassionner un tel sujet et si on y mêle des considérations électorales la cause des roms est perdue. Aucun élu local ne veut risquer son élection pour défendre la cause des roms. La commissaire européenne Viviane Reding a beau jeu de dire qu'il y a 4 milliards d'euros pour les maires français afin de financer des dispositifs d'insertion, la plupart des élus n'en veulent pas. Qui peut justifier vis à vis d'administrés rétifs qu'on va dépenser de l'argent public pour accueillir des populations à problèmes ? Les roms se rendent visibles en étant regroupés dans des bidonvilles indignes. Sans le vouloir, ils donnent une mauvaise image d'eux mêmes. Ils doivent se fondre dans la population pour être mieux acceptés.

Les élus se tournent vers l'Europe et l'Europe se tourne vers les élus. Le cercle vicieux est en marche. La seule solution qui fasse consensus, c'est le retour au pays d'origine. Et pour cela l'argent européen doit aller à la Roumanie et à la Bulgarie pour financer le développement et l'emploi local. Ces deux pays font peu d'efforts pour garder les roms chez eux car ils sont confrontés historiquement au même problème d'intégration. La patate chaude continue à aller de main en main. C'est donc une vraie réflexion sur l'immigration et l'intégration qu'il faut mener. A l'égal de celle qui doit prévaloir avec les pays d'Afrique subsaharienne. L'aide au développement doit permettre d'éviter l'immigration de personnes peu qualifiées. Quand on dit cela est ce qu'on parle comme l'extrême droite ou la droite dure ? Non. Il ne s'agit pas de renvoyer les gens par charters entiers. Les règles européennes existent, nous devons les respecter. Il n'y a pas de citoyens européens de deuxième catégorie, mais il y a des gens qui vivent différemment c'est ce que dit Valls.

Il faut éviter d'appliquer des solutions simplistes a des problèmes complexes. Je crois que nous ferions des progrès si nous parvenions à déconcentrer les difficultés. Laisser les roms parqués dans des ghettos en Seine Saint Denis, à Lille ou à Lyon est une erreur. Enorme difficulté, les roms fragilisés et méfiants ne veulent pas être isolés de leur communauté souvent issue des mêmes villages roumains ou bulgares, ce qui est compréhensible. Après tout, on connait des concentrations d'italiens, de polonais ou de portugais dans certaines villes y compris Achères. Le fait est que ces autres européens n'ont pas de souci à s'intégrer. En ce cas, sans structure d'accueil et sans insertion dans la société, la meilleure solution c'est le retour au pays pour beaucoup d'entre eux, dans le respect des lois et bien sûr des droits des roms. Je n'en vois pas d'autre.

Pour faciliter l'intégration certains pensent qu'il faudrait commencer par répartir les efforts. Mais le principal problème, c'est l'absence de volonté d'intégration de part et d'autre. Pour certaines personnes il est facile de se donner bonne conscience en réclamant une générosité sans bornes. Acceptons l'idée contenue dans la circulaire du 26 août 2012, que sans effort d'intégration, les roms qui ne sont pas citoyens français, doivent être reconduits à la frontière. La loi est claire : au delà de trois mois de séjour, un citoyen européen (rom ou non) doit justifier d'un emploi et de ressources suffisantes pour n'être pas à charge de la collectivité. Valls veut appliquer la loi existante, d'autres voudraient ouvrir les vannes. Mais le tonneau des Danaïdes de la misère du monde ne désemplira jamais. La conclusion méconnue de la célèbre formule de Michel Rocard "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde" ..." mais la France doit en prendre sa juste part" est toujours d'actualité.

Daniel Lattanzio

(1) Pour en savoir plus : "Ceux qu'on appelle les Roms, luttons contre les idées reçues" 

Posté avec Blogsy

La réforme des rythmes scolaires à Achères présentée au Sax

Ce soir, nous avons assisté à la 3ème réunion sur les rythmes scolaires organisée par la municipalité au Sax. La réforme sera mise en oeuvre à la rentrée 2014, la ville ayant décidé de se donner du temps pour en déterminer les modalités d'application.

L'affluence était plutôt importante si on en juge le remplissage des travées du Sax. En face du public de parents, d'enseignants, de personnel municipal et d'élus, se tenaient le maire, le directeur académique adjoint, l'inspectrice académique, la conseillère déléguée aux affaires scolaires et le directeur du service éducation de la ville.

La présentation de la réforme a été réalisée de manière pédagogique par les différents intervenants. La démarche de la municipalité consiste en une large information et concertation avec les intéressés. Les parents pourront voter le 11 octobre prochain pour déterminer s'ils veulent que la demie-journée d'activité scolaire supplémentaire ait lieu le mercredi ou le samedi. Les activités péri-scolaires supplémentaires seront déterminées ultérieurement mais il est clair que la ville a choisi l'option d'aller au delà de la simple "garderie" des élèves pour éveiller les enfants à de nouvelles disciplines ou activités physiques, artistiques ou culturelles.

Tout cela a un coût qui se chiffre entre 200 000 et 400 000 € par an dont environ 100 000 € de participation de l'Etat (45€ par enfant). Le maire a indiqué que la ville n'avait pas tranché entre le financement par la collectivité (en fait l'impôt de tous les Achérois) ou par les parents suivant le système du quotient familial avec un barême progressif, ou un mixte des deux.

Le choix du mercredi ou du samedi qui fera l'objet d'un vote des parents a été l'occasion d'un débat avantages-inconvénients intéressant. Le directeur d'académie a donné son point de vue en soulignant que le samedi est plus propice à la rencontre enseignants-parents et qu'une coupure supplémentaire le mercredi était déconseillée selon les spécialistes des rythmes biologiques. Certains parents n'étaient pas d'accord avec cette analyse. En outre, selon d'autres intervenants le choix du mercredi laisserait le week-end complètement libre, ce qui serait plus favorable aux familles recomposées. Selon nous idéalement il faut privilégier l'intérêt des enfants, mais le bien être familial est une question éminement subjective. Tout dépend de la situation de chacun aussi bien matérielle que personnelle. Les mairies voisines (Conflans, Eragny) qui ont déjà mis en place la réforme ont fait le choix du mercredi. Le débat reste ouvert. Les informations relatives à la consultation sur la réforme à Achères seront mises en ligne sur le site de la ville.

En résumé, ces réunions nous semblent fort instructives pour comprendre les tenants et les aboutissants de la réforme. De nombreuses questions particulières restent posées, toutes les situations individuelles ne seront pas réglées, mais il est clair que le choix d'un vote démocratique et l'implication des parties prenantes dans la réflexion sur le projet éducatif territorial devraient limiter les objections et les freins.

Le maire a expliqué qu'il ne se sentait pas compétent pour décider avec son équipe municipale de façon unilatérale des meilleures modalités d'application de la réforme et c'est pourquoi cette démarche participative avait été retenue. Nous ne pouvons que l'approuver dans la mesure où la ville conserve l'arbitrage sur le périmètre des activités périscolaires et où l'expérimentation permettra d'affiner le projet.

Daniel Lattanzio

La victoire d'Angela Merkel est une opportunité à saisir pour François Hollande

Que signifie la victoire d'Angela Merkel en Allemagne ?

Certains disent que la chancelière a profité des réformes de son prédécesseur social-démocrate, Gerhard Schroeder, pour renforcer l'économie allemande et qu'elle s'est surtout évertuée à protéger les intérêts de son pays à l'extérieur ce dont les électeurs lui sont reconnaissants.

Manifestement, les électeurs allemands ont préféré cette gestion prudente et pragmatique qui donne des résultats économiques tangibles même teintés d'inégalité à une solidarité jugée - à tort - inefficace voire injuste. Le ton en Allemagne est clair : "Nous, allemands, avons fait des efforts. Que les autres en fassent autant avant de tendre la main vers nous." C'est la victoire de la fourmi sur les cigales diront les exégètes de la victoire de Mme Merkel, mais c'est ignorer que les "cigales" espagnoles ou grecques travaillent davantage que les "fourmis" allemandes.

L'Allemagne dispose d'une économie compétitive (au prix de la précarisation d'une partie importante de sa population salariée) et d'une monnaie, l'euro, plus compétitive que si elle avait conservé le deutsche mark.

Le résultat est là : l'économie se porte bien, le chômage est faible. Si on considère les échanges au sein du marché européen, le solde commercial en faveur de l'Allemagne est en excédent de plus de 6% du PIB, situation unique en Europe. Il n'est donc pas faux de dire que l'Allemagne profite davantage de l'Europe que celle ci ne lui coûte. Il faut un rééquilibrage. Il est nécessaire que les acteurs économiques allemands achètent davantage de biens et services européens. Tout le monde bénéficiera de la sortie de la rigueur. Merkel a d'ailleurs promis dans sa campagne une augmentation du pouvoir d'achat des allemands (on parle de 30 milliards d'euros). Ainsi le cercle vertueux de la croissance européenne que François Hollande appelle de ses voeux depuis le début de son mandat verra le jour, croissance qui est seule à même de créer de l'emploi.

L'Allemagne sait que le statu quo est impossible. On peut donc espérer la fin de l'attentisme. Le dégel se fera en faveur d'une Europe solidaire et combative. L'union bancaire, le renforcement des mécanismes d'aide aux pays en crise de la zone euro, la coordination budgétaire, tout cela pourra progresser enfin. 

Pour la France, la victoire d'Angela Merkel signifie une chance s'il y a cohabitation avec le SPD (le PS allemand). Hollande et Merkel ont maintenant au moins trois ans devant eux pour bâtir une autre politique européenne, pour sortir la zone euro des crises à répétition. C'est pourquoi nous préférons voir dans le résultat de ce scrutin une opportunité qu'une menace pour la construction européenne. L'avenir nous le dira très vite.

Daniel Lattanzio

Un large rassemblement à gauche au service d'orientations concrètes

Aspirant à continuer son travail de maire, Alain Outreman déclarera sa candidature officiellement le 29 septembre prochain au gymnase Jean Vilar. Il appellera à "un large rassemblement à gauche". Dont acte.

Qui ne pourrait souscrire aux orientations générales d'un programme municipal qui annonce :

1. défendre notre cadre de vie et l'environnement, 
2. embellir la ville,
3. bien vivre ensemble,
4. relever les défis de l'intercommunalité future et de l'avenir de la plaine

Dans une tribune d'avril 2013 nous défendions nous mêmes une double exigence de protection de l'environnement et d'utilité locale des grands projets pour le futur d'Achères. Si nous partageons l'objectif, nous sommes interrogatifs sur les moyens employés. Par exemple soyons précis sur ce que veut dire "défendre notre cadre de vie" par rapport aux grands projets d'infrastructures.

C'est pourquoi nous organisons une réunion publique d'information sur l'état d'avancement de ces projets le 16 octobre prochain à la salle Boris Vian en présence du conseiller régional Didier Fischer et d'Antoine Mille, président d'association de défense de l'environnement. Nous en reparlerons.

Par ailleurs, au delà des grands principes, nos concitoyens sont attentifs à des considérations concrètes de fiscalité, de sécurité, de développement économique, de logement, de transports, d'éducation et d'emploi. Les arbitrages là encore sont sujet à débat.

Pour notre part, nous sommes prêts à construire ensemble un programme exigeant et ambitieux pour Achères qui n'occulte aucun aspect de la vie municipale, aussi bien sur le plan politique du rassemblement à gauche que sur le plan de la gestion des dossiers.

Daniel Lattanzio

 

Réunion publique d'information sur les grands projets à Achères

Vous êtes cordialement invités à une réunion publique d'information sur l'état d'avancement des grands projets territoriaux à Achères.

Mercredi 16 octobre à 20h, salle Boris Vian à Achères

OSICA : un bailleur social s'engage pour le logement ... et l'emploi

La résidence Rol-Tanguy a été inaugurée ce matin à Achères. 

A cette occasion, nous avons appris que la société OSICA (groupe SNI - Caisse des Dépôts) outre son activité de bailleur social crée des emplois d'avenir dont un emploi d'aide-gardien à Achères.

Félicitations pour cet engagement en faveur du logement social (sa mission première) mais aussi de l'emploi des jeunes en difficulté.

Fête des Berges

Comme chaque année, la fête des berges animera la fin de l'été à Achères.

Rendez-vous nombreux près de l'étang des Bauches, dimanche 22 septembre à partir de 12h.

(accès par l'avenue Mozart)

Découvrez le programme

 

Le Sénat refuse le progrès sur le cumul des mandats

Le Sénat vient de voter un texte de loi organique qui interdit le cumul des mandats sauf pour les sénateurs ! Une aberration rendue possible par une nouvelle alliance de circonstance entre les conservateurs de l'UMP, les radicaux centristes du groupe RDSE et aussi, regrettons le, une trentaine de sénateurs socialistes.

Le vote nominatif est consultable ici.

Concernant les sénateurs de gauche des Yvelines, nous observons avec grande satisfaction que Catherine Tasca a voté contre le texte du Sénat et prenons acte du fait que Philippe Esnol n'a pas participé au vote.

Nous sommes fermement opposés au cumul des mandats de longue date. L'argument principal est simple : le progrès démocratique passe par la participation du plus grand nombre de citoyens à la vie publique. Le renouvellement des idées, la féminisation, le rajeunissement passent par le non cumul des mandats.

L'Assemblée Nationale ayant le dernier mot sur le texte, nous souhaitons que les députés réécrivent celui ci dans le sens du progrès correspondant à la promesse de François Hollande : interdiction du cumul d'un mandat de parlementaire avec un mandat exécutif local.

Daniel Lattanzio 

Favoriser l'usage du vélo dans les Yvelines

L’actualité du vélo est riche, celle du réseau des Départements & Régions cyclables aussi. Autant de raisons pour profiter des 17es Rencontres annuelles des Départements & Régions cyclables (DRC) dans le Département des Yvelines, les 26 et 27 septembre prochains.

Autour du thème « Le vélo, passerelle entre les collectivités », l’édition 2013 des Rencontres des DRC mettra l’accent sur les synergies à trouver à chaque étape de l’élaboration d’une politique cyclable. Qu’il s’agisse de synergies entre collectivités (Départements, Régions et Intercommunalités), entre services (infra et tourisme) ou entre politiques (environnement et vélo), la cohérence est un gage de succès incontournable. Alors que l’efficacité budgétaire autant que la performance de l’action publique sont au coeur des attentions, les Rencontres des DRC, par l’échange d’expérience et de bonnes pratiques, donneront des éclairages thématiques sur cette recherche d’efficacité.

Les 17es Rencontres des DRC ce sont :

• 6 ateliers, 1 table-ronde introductive, 1 débat en conclusion (le 26 septembre)
• Une randonnée découverte de 28km à vélo dans les Yvelines (le 27 septembre)
• 250 participants, élus et techniciens des collectivités, spécialistes de l’infra ou du tourisme
• Un forum d’exposition d’une vingtaine de professionnels et associatifs du vélo
• Un live-tweet : #DRC78
• L’actualité vélo des territoires

Les Yvelines, département cyclable

Depuis 2006, le Conseil général s’est engagé à développer les circulations douces dans les Yvelines. Une véritable dynamique s’est créée avec les acteurs locaux pour favoriser l’utilisation du vélo : développement de stationnements vélos (notamment dans les collèges, quasiment tous équipés), jalonnement, élaboration des schémas locaux des déplacements doux ou de plans de déplacements d’établissements scolaires, opérations de marquage antivol des vélos…

En 2013, on évalue à 850 km le linéaire total d’aménagements cyclables sur l’ensemble du département (pistes et bandes cyclables, voies vertes, zones 30, voies forestières). Depuis 2006, ce sont près de 77 km d’aménagements cyclables qui ont été créés le long des routes départementales pour un montant de 10 M€, portant ainsi à près de 285 km le linéaire d’aménagements cyclables construit et entretenu par le Conseil général directement.

Ce réseau s’intègre à des itinéraires à vocation régionale et nationale voire internationale dont, par exemple, l’avenue verte London – Paris qui traverse les Yvelines, de Chatou à Conflans-Sainte-Honorine sur le territoire de 9 communes (Chatou, Croissy-sur-Seine, le Pecq, Montesson, Sartrouville, Maisons-Laffitte, Saint-Germain-en-Laye, Achères et Conflans-Sainte-Honorine) depuis juillet 2012. Il faut aussi citer la Véloscénie Paris – Le Mont Saint-Michel qui passe par Versailles, la vallée de Chevreuse et la Forêt de Rambouillet ou encore l’axe Paris-Rouen-Le Havre qui suit toute la vallée de la Seine dans les Yvelines.

[AA] Achères a un plan de développement des circulations douces (tous les modes de déplacement non motorisés) qui mériterait d'être davantage connu et promu.

En savoir plus : www.departements-regions-cyclables.org

Source : Conseil général des Yvelines

Les cachotteries de Pierre Laurent

Avant la fête de l'Huma, Pierre Laurent, secrétaire national du parti communiste, avait fait savoir aux dirigeants socialistes que son parti allait valider des accords PS-PC aux municipales.

"Mais, a-t-il déclaré à ses interlocuteurs, on ne pourra pas l'acter avant le mois d'octobre. Car il est inutile d'exciter Mélenchon".

Cela dit, on est conscient à l'Elysée et Matignon, que dès le soir du second tour des municipales, Laurent et ses camarades recommenceront à cartonner le gouvernement pour engranger des points aux européennes de juin.

Mais, d'ici à mars, un peu de répit sera toujours bon à prendre.

 

Source : Le Canard Enchaîné (18/09/2013).

Posté avec Blogsy

A Achères les emplois d'avenir c'est pour quand ?

[AA] Monsieur le maire a consacré son dernier éditorial aux emplois d'avenir. Il envisage d'utiliser le dispositif sous certaines conditions, ce qu'il répète depuis plusieurs mois. Nous en prenons acte mais nous l'encourageons à agir sans délai, il y a urgence, le changement c'est maintenant.

Des témoignages nombreux expliquent les avantages immédiats des emplois d'avenir pour les jeunes en difficulté, grâce à la Mission locale pour l'emploi.

[Mission locale pour l'emploi de Paris] 

Secteur non-marchand

Secteur marchand

Les diplomés aussi...

[Le Monde]

A quatre mois de l'échéance fixée pour atteindre l'objectif des 100 000 contrats d'avenir signés, le ministre du Travail, Michel Sapin, a annoncé, mardi 17 septembre, que 56 000 d'entre eux avaient déjà été conclus. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de travail sur l'emploi à Matignon.

Le ministre a assuré : "Les emplois d'avenir ça marche très bien !" Et d'ajouter : "Tous les jours il y en a 500 qui sont signés, il faut maintenir ce rythme et l'amplifier." Rappelant l'objectif fixé pour décembre, il a précisé : "Il y a un dernier coup de reins à donner dans tous les secteurs pour qu'en septembre, octobre, novembre nous ayons atteint, et même peut-être dépassé, les objectifs."

Les emplois d'avenir, créés par une loi entrée en vigueur le 2 novembre 2012, s'adressent à des jeunes de 16 à 25 ans dépourvus de tout diplôme et qualification et comportent une exigence de formation.

LES CONTRATS DE GÉNÉRATION "DÉMARRENT BIEN"

Michel Sapin a également fait valoir que "les contrats de génération démarr[ai]ent bien dans les petites entreprises". Idée phare de François Hollande, le contrat de génération est destiné à favoriser l'embauche des jeunes et le maintien des seniors dans l'emploi. "Les grandes entreprises ont encore quelques jours pour finir leur négociation et vous verrez que ce sont des milliers et des milliers de jeunes qui, grâce aux contrats de génération, vont retrouver une voie", a assuré le ministre du Travail.

"Tous les relais seront activés pour le développer davantage", a aussi indiqué par la suite le premier ministre dans un communiqué. Celui-ci a également précisé que le gouvernement "mobilise 440 000 contrats aidés non marchands, dont 60 % ont déjà été mis en place", avec une priorité donnée à l'éducation nationale. Pour le premier ministre, la "bataille"pour l'emploi "porte déjà ses fruits chez les plus jeunes, puisque le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans est en baisse depuis maintenant trois mois consécutifs".

Lire : "Emplois d'avenir : l'Ile-de-France à la traîne"

Lire : Les emplois d'avenir peinent à démarrer, surtout dans les zones urbaines sensibles

Source : Le Monde, Mission Locale pour l'emploi de Paris
[AA] : rédaction d'Achères Avenir 

Vous avez dit "moins sectaires" Monsieur Fillon ?

 

Moins sectaires, M. Fillon ? par PartiSocialiste