Un nouvel avenir pour Achères

Dernier conseil municipal 2013 : la paix des braves

Ultime conseil municipal de l'année 2013, hier soir en salle des mariages. Pas d'invasion cette fois, ambiance calme et même festive en fin de conseil puisque Monsieur le maire a eu la bonne idée d'offrir une coupe de champagne aux élus et au public présent pour clôturer l'année sur une note de convivialité.

Une vingtaine de points à l'ordre du jour, avec peu de dossiers sortant de l'ordinaire. J'en retiendrai trois néanmoins.

Premier point : l'intercommunalité et la désignation des élus communautaires de la PAC. Une agréable surprise pour nous. Monsieur le Maire a finalement présenté une liste incluant toutes les sensibilités du conseil, dont un élu pour notre groupe, deux pour la droite et six pour son propre groupe majoritaire. J'ai remercié notre édile, Alain Outreman, pour ce geste élégant qu'il n'était pas obligé de faire et que j'apprécie à sa juste valeur comme une forme d'apaisement bienvenu. Ayant annoncé il y a quelque temps que je ne me représentais pas à Achères, il m'a semblé opportun que ce soit Cécile Clermont qui occupe la fonction. Je serai son suppléant jusqu'en mars prochain, date à laquelle les futurs élus communautaires seront désignés à l'occasion des municipales.

Second point intéressant : la réforme des rythmes scolaires. La municipalité a adopté une démarche de concertation assez remarquable et remarquée dés le départ. A l'issue des travaux des 90 personnes formant six groupes, le comité de pilotage a validé plusieurs options :

• rallongement de la matinée de 30 minutes pour les classes élémentaires et de 15 minutes pour les maternelles.
• quatre NAPS (nouvelles activités péri-scolaires) de 45 minutes pour les maternelles de 15h45 à 16h30.
• trois NAPS d'une heure pour les élémentaires les lundi, jeudi et vendredi de 15h30 à 16h30

Le travail de réflexion et de proposition se poursuit.

Un débat plus politique a eu lieu lors du conseil sur la question plus globale de la réforme en elle même. La majorité (Monsieur le Maire et les élus référents) a exprimé son regret de voir s'appliquer une réforme insuffisamment préparée en amont, coûteuse pour les communes. La droite, par la voix de Suzanne Jaunet, a abondé en ce sens naturellement, pointant du doigt les inégalités que la réforme entraîne entre les élèves des différentes villes et le manque de moyens de l'éducation nationale (on croit rêver quand on entend ces propos démagogiques de la part de l'UMP qui ne cesse de pilonner les dépenses publiques excessives et les sureffectifs de fonctionnaires tout en disant qu'il faut diminuer les impôts !). Pour ma part, j'ai défendu la réforme de Vincent Peillon en soulignant que les inégalités existent déjà entre les communes, puisque l'excellente politique d'activité périscolaire qui existe à Achères n'a pas d'équivalent partout. Il s'agit d'un choix politique des élus locaux de favoriser ou non ce genre d'activités. Le périscolaire est une compétence optionnelle du ressort exclusif des communes (Rachel Derouault, la première adjointe l'a à juste titre rappelé), à elles de choisir si la jeunesse et l'enfance sont des priorités ou non. Le socle de l'éducation nationale est garanti par l'Etat mais il est fini le temps où on pouvait tout réclamer à l'Etat central. La décentralisation c'est aussi celà. Nous avons donc voté la délibération avec la majorité, la droite s'abstenant il me semble.

Dernier point intéressant (à mes yeux) de l'ordre du jour : la création d'emplois d'avenir. J'avais déjà appris par le dernier journal municipal (eh oui, il ne faut pas croire que les élus de l'opposition sont toujours informés plus tôt que les citoyens des décisions de la majorité) que des emplois d'avenir seraient créés en 2014. Ainsi fut fait lors de ce conseil puisque deux emplois d'avenir dans le domaine de la petite enfance seront créés. "Peu d'emplois mais de qualité !" telle fut l'apostrophe de Monsieur le Maire. Certes. J'ai indiqué notre satisfaction devant cette création d'emplois pour les jeunes qui je l'espère ne sera qu'un premier pas. On parle de deux autres emplois d'avenir assez rapidement. J'ai suffisamment maugréé contre le peu d'empressement de la ville à adopter ce dispositif pour ne pas trop faire la fine bouche. Enfin quand même. La ville est bien frileuse alors que les emplois créés sont reconnus comme de vrais besoins pour la ville, que l'Etat finance une période d'essai de trois ans (!) avant que la commune n'embauche de façon définitive ou non des personnels qui vont progressivement monter en compétence et qui auront rendu des services au public. Ce n'est franchement pas une mauvaise affaire pour la ville. On pourrait presque parler d'effet d'aubaine. Cela aurait été différent si la ville avait créé des emplois jetables comme cela peut arriver ailleurs. En conclusion, nous aurions voulu un peu plus mais nous avons approuvé (comme la droite qui s'affichait "sociale" hier soir) la création de ces emplois.

Du point de vue des finances locales, nous avons voté avec la majorité toutes les délibérations, notamment l'anticipation des besoins d'investissement, la droite votant contre ou s'abstenant. Il est à noter que le budget ne sera pas voté avant les élections.

Ainsi s'achève l'année 2013. Encore un ou deux conseils municipaux pour terminer le mandat. Cécile et moi serons bien sûr présents jusqu'au terme. La chronique de notre activité municipale s'interrompra logiquement en mars prochain. 

De bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.

Daniel Lattanzio

Rythmes scolaires : que disent les pédiatres du retour à la semaine de 5 jours ?

La semaine de quatre jours et demi et donc en pratique de cinq matinées n'a pas encore été intégrée par tous les parents. Il faut vaincre les résistances. Le bien fondé de la réforme repose pourtant sur l'observation suivante : nous sommes une exception en Europe avec la semaine de quatre jours instaurée en 2008. Il faut le répéter.

La semaine de travail des enfants peut être comparée à celle des parents. A Achères cela explique sans doute le choix du mercredi comme demi-journée travaillée supplémentaire, ainsi la rupture de rythmes est-elle limitée au week-end. Il faut avant tout se placer du côté de l'intérêt de l'enfant.

Un article récemment publié par un expert, le Dr Dominique Le Houézec, pédiatre au CHU de Caen, explique pourquoi la modulation du nombre d'heures de temps scolaire et périscolaire par jour est biologiquement favorable à l'enfant.

"Cette dernière rentrée remet à la page ce que l'on nomme les rythmes scolaires. Il s'agit d'essayer d'adapter au mieux les conditions d'apprentissage des élèves au tempo de leur horloge biologique. Ce sujet n'est pas nouveau et cette nécessité qui paraitrait logique avait été démontrée depuis longtemps (années 1980) par les spécialistes en la matière qui ont dénommé chronobiologie les fluctuations régulières des fonctions humaines lorsque le temps s'écoule.

Lors de la journée d'école, les expériences de mesure de la capacité intellectuelle montrent des performances optima entre 9H30 et 12 H puis en fin d'après-midi, entre 15 et 17 H. Par contre, de faibles performances sont observées en début de matinée, 8H 30 à 9H 30, et en début d'après-midi, entre 13H 30 à 15H. Lorsque l'on étudie le rythme hebdomadaire des performances sur une semaine de 4 jours, la rythmicité journalière classique décrite précédemment disparaît. Si au contraire, la semaine comporte 4 jours ½ ou 5 jours de classe, ce phénomène de désynchronisation ne se manifeste plus. Dans une semaine scolaire de ce type, les élèves réalisent leurs meilleures performances le jeudi et le vendredi matin.

Comment nos sociétés traitent leurs enfants à travers cet espace-temps ?

Le nombre de jours de classe des petits français était de 144 en primaire et 178 en secondaire. Ces journées étaient réparties sur 35 semaines dans l'année avec donc 17 semaines de vacances, dont 9 l'été. La moyenne européenne de jours de travail est de 187 jours, se répartissant sur un laps de temps plus long, en moyenne de 38 semaines. Cet allongement du calendrier permettant un meilleur étalement de l’année scolaire.

Nous étions les seuls à avoir adopté un rythme de 4 jours de classe par semaine au cours de laquelle se cumulent 24 h d'enseignement, soit 6 heures par jour. Chez nos voisins, les élèves répartissent un nombre d'heures moindre sur une semaine de 5 jours, permettant donc des journées plus courtes, moins denses et moins fatigantes. La durée de chaque cours est volontiers plutôt de 3/4 h que d'une heure. Notre calendrier français concentrait au contraire un nombre maximum d'heures de cours (847 h en primaire) sur un minimum de temps (144 jours).

Il était donc plus que temps que cette réforme s'engage depuis 30 ans que l’on en parle de ce tempo mal ficelé. Le Ministère a débuté de façon progressive des réformes qui introduisent des semaines de 4 jours 1/2, permettant de mieux étaler dans le temps les apprentissages sur 180 jours au lieu de 144. Des activités périscolaires (sports, arts, activités culturelles) se mettent en place, avec plus ou moins de difficultés, en fin de journée afin de raccourcir la durée du travail effectif quotidien et d'ouvrir l'enfant à des apprentissages variés sous une forme plus ludique. Un raccourcissement à 6 semaines de la durée des vacances d'été est aussi dans les cartons du Ministère, avec une plage commune de 4 semaines (mi-juillet/mi-août) et un zonage rajoutant 2 semaines, soit avant soit après, selon les deux régions concernées. Ceci permettrait d'allonger la durée du temps scolaire de 35 à 37/38 semaines par an.

La « fatigue scolaire » est le résultat du non-respect de ces données physiologiques communes à tous les enfants. Le risque d'un échec scolaire qui peut en résulter est source de stress, d'anxiété, de troubles du sommeil et de manifestations somatiques trompeuses (douleurs abdominales, céphalées, migraines, tics ...).

Comme le formule judicieusement l'Académie de médecine « Il faut souligner également le rôle non négligeable des habitudes sociétales actuelles dans les prises de position des uns et des autres : les loisirs, les week-ends, le temps libre. Il apparaît ainsi que l’enfant n’est pas au centre de la réflexion."

Dominique LE HOUÉZEC

http://pediablogdlh.blogspot.fr/

Réforme des rythmes scolaires : les parents ont voté pour le mercredi

Sans grande surprise, si ce n'est l'ampleur du vote en sa faveur, les parents ont choisi le mercredi comme demie-journée d'activité supplémentaire pour les enfants à la prochaine rentrée scolaire. Ainsi 85,77% des suffrages exprimés sont allés au mercredi.

Même si la participation aurait pu être supérieure, le vote est clair et net. Aucune majorité dans aucune école ne s'est dégagée pour le samedi, mais de toute façon la réforme s'appliquera sur tout le territoire communal dans les mêmes conditions.

 

Une intéressante conférence sur les rythmes scolaires à Achères

Ayant assisté à la conférence de Patrick Souchon à la bibliothèque cet après-midi, il m'apparaît intéressant d'en faire un compte-rendu pour ceux qui n'ont pas pu y assister. Evidemment ce que j'ai retenu ici constitue des notes personnelles parfois en style télégraphique, d'autres participants pourraient mettre l'accent sur d'autres points.

1. Analyse de l'existant. La partition de l'enseignement.

D'abord un constat. L'échec de la réforme de 2008 est avéré, la semaine de 4 jours est bien trop courte pour faire tenir le programme.

Selon le conférencier une partition des enseignements a été malheureusement instituée. Les fondamentaux le matin et le soutien l'après-midi car l'attention y est plus faible (du coup une crainte surgit : artistique et culturel du domaine périscolaire sont relégués à des périodes de moindre attention).

Il y a de fait une forme de hiérarchie des savoirs qui rend dangereuse cette partition des enseignements.

En fait selon M. Souchon le périscolaire est au cœur de l'école et nous - parents, enseignants, animateurs - sommes responsables de ce qui se passe à l'école. Il faut reconnaître la complémentarité nécessaire entre scolaire et périscolaire. Mais les acteurs ne le reconnaissent pas eux mêmes toujours spontanément.

En outre il faut garder le lien avec le passé et avoir la connaissance de ce qui s'est fait. En quelque sorte la tradition.

2. Le périscolaire (au sens Art et Culture) est le produit de plusieurs facteurs qui constitue l'action culturelle (spécialité du conférencier).

Cette action est vitale. Elle concourt à la construction de la personne, à la pensée, à la parole et en définitive définit le rapport aux autres. Sans elle pas de lien social.

Un bond dans le passé : le colloque d'Amiens. Le projet action éducative d'alors contenait trop de disciplines, trop de savoir technique. D'où une mise à plat toujours d'actualité aujourd'hui. Et deux principes forts :

- Collaboration des disciplines

- Ouverture et partenariat

Les enseignants sont des "transmetteurs résistants" (résistants notamment à la marchandisation) comme le dit Hannah Arendt. P. Souchon a aussi cité Jaurès ...

Les enseignants doivent travailler en équipe avec des artistes, des scientifiques, des écrivains ... Le professeur n'est pas un écrivain quand il enseigne. A chacun sa spécialité.

On touche du doigt le message du conférencier : le lien entre professionnels est le cœur de l'action culturelle.

Penser à l'autre. L'animateur doit être capable de porter un projet pas forcément de le réaliser lui même mais de fédérer des compétences et des savoirs. Idem pour l'enseignant.

L'école annexe le monde, elle aide à comprendre notre environnement, enjeu fondamental mais le conférencier exprime ici un regret : "Je ne retrouve pas cette ambition dans la réforme".

Pourtant selon lui tout était contenu dans une circulaire du 3 mai 2013 sur le parcours artistique et culturel, qui touche aussi la mise en lien entre les équipes et le projet territorial.

A ce moment de la conférence Patrick Souchon a ouvert la porte à des questions de la salle ce qui ne lui a pas permis d'aborder le troisième temps de son intervention : "que peut-on attendre des activités art et culture (nouvelles) pour les enfants, les parents et les enseignants ?" Dommage. Mais une partie des questions l'y a ramené.

Une question sur les rythmes et le choix du meilleur jour d'activité périscolaire. Pour P. Souchon qui n'est pas chrono biologiste mais qui délivre son avis personnel, la coupure du mercredi semble la bienvenue. Mais il faudrait commencer le samedi à 9h. Certains ont alors évoqué les temps des parents. Débat toujours ouvert.

L'aspect financier. P. Souchon constate la baisse des moyens. Alors que la réforme Lang Tasca des années 2000 avaient donné des moyens considérables à la culture, aujourd'hui des dispositifs sont en danger : exemple, une ligne budgétaire d'1M€ devient 180k€ sur Versailles.

Mais il ne faut pas désespérer car la réforme offre selon lui des outils extraordinaires. Des projets locaux formidables et peu coûteux peuvent voir le jour. En fait on peut penser que les communes avec leurs moyens propres vont se substituer à l'Etat. C'est toujours de l'argent public.

Certains ont alors pointé le risque d'inégalité, selon que les communes auront ou non un projet territorial artistique et culturel étoffé ou non. Et les moyens associés. Mais si on réfléchit c'est aussi aux citoyens de choisir localement leurs décideurs politiques en fonction de leur projet.

Je me suis fait une réflexion personnelle que je n'ai pas eu l'occasion de partager avec la salle : on peut estimer à ce moment du débat qu'il y a un risque de saupoudrage du temps périscolaire sur des activités trop nombreuses. Le survol de certaines matières périscolaires pourrait inciter certains parents à demander un programme minimum à leur commune (type garderie) pour pouvoir consacrer eux mêmes un budget pour leurs enfants. Il vaudrait sans doute mieux selon moi proposer moins d'activités périscolaires mais de qualité.

Patrick Souchon devant ces objections (pas toutes exprimées) a souligné un point positif. La réforme oblige les acteurs. Obligation de penser, d'être créatif, imaginatif. Ne pas avoir peur du changement. Il y a matière à créer du lien, pour nos enfants. Cette réforme est une opportunité plus qu'un risque. Attention au conservatisme et à la tentation de l'immobilisme.

Une question de la salle : que faire pour faire changer les choses en mieux ?

La réponse : le moyen de remédier aux défauts de la réforme est de militer, écrire, se mobiliser, Plaider pour la complémentarité (un leitmotiv du conférencier).

Autre point : la formation des professeurs et des animateurs en question. Réponse : besoin de formation conjointe. Réflexion commune. Penser ensemble. Minimum une journée à la rentrée. Réflexion dans la salle : oui mais alors il faut une semaine de prérentrée payée pour les enseignants (parole d'enseignante).

Une remarque sur la réforme des programmes qui intervient simultanément n'a pas suscité de réponse, un peu hors sujet.

Mais le conférencier a insisté sur la reconnaissance du besoin de formation car les pédagogues sont légitimes à demander des moyens. Des cours, des stages interprofessionnels. Point très important pour faire accepter la réforme aux enseignants.

Selon lui, il faut des appels conjoints fédération de parents d'élèves, enseignants et syndicats enseignants pour passer ce message de besoin de formation vers l'Etat. J'ai trouvé ce message un peu corporatiste, mais compréhensible si c'est dans l'intérêt des enfants.

Une autre remarque a consisté à observer que le temps scolaire (ou périscolaire) est un temps de collectivité donc un temps fatiguant pour les enfants. Certes mais c'est le cas de toute les activités en société. C'est ce qui fait société.

En résumé il faut viser la réussite des élèves donc favoriser l'écoute, le travail conjoint. Il est important de prendre le temps de la concertation et de la préparation. Sinon les craintes des enseignants peuvent faire capoter la réforme qui est pourtant indispensable.

La prochaine étape sera de faire préciser les projets pédagogiques. Il ne faut surtout pas d'impensés. Le plus grand danger d'une réforme c'est de manquer de courage dans l'expression et d'imagination.

Le manque de courage selon moi serait de décider un moratoire sur la réforme sous prétexte que tout n'est pas prêt. Le conservatisme de certains acteurs me sidère (cette remarque est toute personnelle). Il ne faut pas désespérer. Le cap est le bon. Il n'y a rien de plus difficile que de réformer l'école dans notre pays. Il ne faudrait pas selon moi que la réforme soit confisquée par un des acteurs, parents, enseignants ou institutions. Cet après-midi par exemple, j'ai eu l'impression d'entendre un peu toujours les mêmes intervenants. Les élus sont très en retrait. Il y a eu et il y aura heureusement d'autres temps de dialogue.

Daniel Lattanzio

Nb : par contrainte de temps, je n'ai pas assisté aux échanges post-conférence.

 

Posté avec Blogsy

"Apprentissages culturels et rythmes scolaires, le temps de la réflexion" : conférence sur les rythmes scolaires

Le 5 Octobre 2013

Lieu : Bibliothèque municipale

Avant le vote du 11 octobre proposé aux parents d'élèves achérois sur le choix de la demi-journée à ajouter à la semaine de leurs enfants pour la rentrée 2014/2015, Patrick Souchon, auteur et membre de la Délégation académique à l'action culturelle de l'académie de Versailles vous propose d'en savoir plus sur les conséquences de la réforme des rythmes scolaires.

Gratuit et ouvert à tous, de 15 h à 16 h 30.

Informations au 01 39 11 22 95.

On ne fait pas de la politique en se servant des enfants

Les parents d'élèves à Achères vont voter le 11 octobre pour décider si les enfants viendront à l'école le mercredi ou le samedi dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Cette réforme s'appliquera à la rentrée 2014. Nous soutenons la démarche adoptée par la municipalité faite de concertation et d'expérimentation.

Même s'il n'est pas question de nier les difficultés par endroit, il est regrettable que la droite fasse de la désinformation et de la politique sur le dos des enfants. La campagne nationale de l'UMP contre la réforme est déplorable de parti-pris et de contre-vérités.

Nous ne sommes pas les seuls à déplorer cette instrumentalisation. La FCPE notamment s'en inquiète dans un communiqué national.

"Quand les discours partisans évincent le bien-être de l'enfant"

La FCPE appelle à la raison concernant la réforme des rythmes scolaires. Il n'aura échappé à personne que la campagne pour les élections municipales et les élections professionnelles des enseignants a commencé. Pourtant, le bien-être de nos enfants vaut bien plus qu'un discours partisan.

La FCPE, première fédération de parents d'élèves, s'inscrit en faux contre les annonces à l'emporte-pièce selon lesquelles la réforme ne causerait que fatigue et pagaille. Elle met aussi en garde contre ceux qui voudrait saboter une réforme dont ils n'ont jamais voulu pour pouvoir dire ensuite que cela ne peut pas fonctionner.

Il faut remettre l'intérêt des enfants au cœur du débat.

En 2010, s'appuyant sur de nombreuses auditions et études, la mission parlementaire d'information sur les rythmes scolaires menée par les députés Xavier Breton (UMP) et Yves Durand (PS) préconisait l'abandon de la semaine de quatre jours. Et en 2011, dans « l'appel de Bobigny », enseignants, parents, associations d'éducation populaire et collectivités territoriales n'en demandaient pas moins.

La FCPE demande au gouvernement de rester ferme pour que la réforme des rythmes bénéficie à tous les enfants de France dès la rentrée 2014.

http://fcpe.asso.fr/

Lire aussi : l'éditorial du Monde "Le triomphe du cynisme" (03/10/2013)

Posté avec Blogsy

La réforme des rythmes scolaires à Achères présentée au Sax

Ce soir, nous avons assisté à la 3ème réunion sur les rythmes scolaires organisée par la municipalité au Sax. La réforme sera mise en oeuvre à la rentrée 2014, la ville ayant décidé de se donner du temps pour en déterminer les modalités d'application.

L'affluence était plutôt importante si on en juge le remplissage des travées du Sax. En face du public de parents, d'enseignants, de personnel municipal et d'élus, se tenaient le maire, le directeur académique adjoint, l'inspectrice académique, la conseillère déléguée aux affaires scolaires et le directeur du service éducation de la ville.

La présentation de la réforme a été réalisée de manière pédagogique par les différents intervenants. La démarche de la municipalité consiste en une large information et concertation avec les intéressés. Les parents pourront voter le 11 octobre prochain pour déterminer s'ils veulent que la demie-journée d'activité scolaire supplémentaire ait lieu le mercredi ou le samedi. Les activités péri-scolaires supplémentaires seront déterminées ultérieurement mais il est clair que la ville a choisi l'option d'aller au delà de la simple "garderie" des élèves pour éveiller les enfants à de nouvelles disciplines ou activités physiques, artistiques ou culturelles.

Tout cela a un coût qui se chiffre entre 200 000 et 400 000 € par an dont environ 100 000 € de participation de l'Etat (45€ par enfant). Le maire a indiqué que la ville n'avait pas tranché entre le financement par la collectivité (en fait l'impôt de tous les Achérois) ou par les parents suivant le système du quotient familial avec un barême progressif, ou un mixte des deux.

Le choix du mercredi ou du samedi qui fera l'objet d'un vote des parents a été l'occasion d'un débat avantages-inconvénients intéressant. Le directeur d'académie a donné son point de vue en soulignant que le samedi est plus propice à la rencontre enseignants-parents et qu'une coupure supplémentaire le mercredi était déconseillée selon les spécialistes des rythmes biologiques. Certains parents n'étaient pas d'accord avec cette analyse. En outre, selon d'autres intervenants le choix du mercredi laisserait le week-end complètement libre, ce qui serait plus favorable aux familles recomposées. Selon nous idéalement il faut privilégier l'intérêt des enfants, mais le bien être familial est une question éminement subjective. Tout dépend de la situation de chacun aussi bien matérielle que personnelle. Les mairies voisines (Conflans, Eragny) qui ont déjà mis en place la réforme ont fait le choix du mercredi. Le débat reste ouvert. Les informations relatives à la consultation sur la réforme à Achères seront mises en ligne sur le site de la ville.

En résumé, ces réunions nous semblent fort instructives pour comprendre les tenants et les aboutissants de la réforme. De nombreuses questions particulières restent posées, toutes les situations individuelles ne seront pas réglées, mais il est clair que le choix d'un vote démocratique et l'implication des parties prenantes dans la réflexion sur le projet éducatif territorial devraient limiter les objections et les freins.

Le maire a expliqué qu'il ne se sentait pas compétent pour décider avec son équipe municipale de façon unilatérale des meilleures modalités d'application de la réforme et c'est pourquoi cette démarche participative avait été retenue. Nous ne pouvons que l'approuver dans la mesure où la ville conserve l'arbitrage sur le périmètre des activités périscolaires et où l'expérimentation permettra d'affiner le projet.

Daniel Lattanzio

La crèche Baby Loup à Conflans-Sainte-Honorine

Philippe Esnol est sénateur maire PS de Conflans-Sainte-Honorine. Ce proche de Manuel Valls a proposé, le jour de la décision de la Cour de cassation, à Baby Loup, de les accueillir dans sa commune.

Où sera située la crèche Baby Loup à Conflans?

Dans un quartier tranquille, à proximité de la gare SNCF, dans les anciens locaux de la Sécurité sociale.

Que pensez-vous de la décision de la Cour de cassation?

Sur le plan juridique, je comprends les attendus de la Cour. Il n'empêche que, sur le terrain, c'est un très mauvais signal, qui laisse le sentiment aux intégristes qu'ils ont eu gain de cause, et ce au détriment des responsables de la crèche, qui, eux, font valoir les lois de la laïcité qui sont celles de la République française. Ceci est d'autant plus incompréhensible que l'on parle d'une crèche, donc d'enfants. Ces derniers auront tout le temps par la suite d'être rattrapés par les convictions religieuses. Après l'échec de la proposition de loi UMP initiée par Éric Ciotti sur la neutralité religieuse dans les entreprises, il est clair qu'il faudra faire une nouvelle proposition de loi. On ne peut pas rester là-dessus.

Baby Loup a le sentiment d'être abandonné par la République…

Ils ne le sont pas! La preuve, nous allons tout mettre en œuvre pour leur permettre de continuer à exister. Ce qu'ils proposent, à savoir un accueil 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, est un service exceptionnel qui mérite d'être étendu à tout le territoire national.

Source : Le Figaro

Le classement du lycée Louise Weiss dans le Parisien

Le Parisien vient de publier son palmarès annuel des lycées (édition 2013).

Cliquer ici pour voir le classement du lycée Louise Weiss à Achères.

Et ici le résultat au bac 2012 par lycéen

En substance, notre lycée se classe 46ème sur 53 au niveau départemental et obtient 84% de réussite au bac. Par comparaison nous sommes derrière Poissy et Conflans dans ce classement. Il y a donc une marge de progression.

Non à la suppression du bus scolaire du Chêne Feuillu

Ainsi c’était cela la concertation de la majorité municipale sur le bus scolaire remplacé par un pédibus au Chêne Feuillu : un simulacre de bout en bout. Au bout d’une semaine de tests, un bilan a été tiré par M. le maire qui l’a conduit à annoncer aux parents sa volonté de supprimer le bus scolaire au 1er janvier prochain. Le principe est arrêté, même si un autre test aura lieu.

Pourtant au dernier conseil municipal rien de tel n’a été annoncé. Le groupe majoritaire (réduit à 11 membres car 14 élus de la majorité étaient absents dont 4 adjoints !) n’a pas daigné informer l’opposition de ses intentions. C’est d’autant plus regrettable que l’aspect financier ne justifie plus la suppression. Les raisons invoquées relèvent de « l’équité sociale et du courage politique » parce qu’un quartier est « trop favorisé ». C’est incompréhensible.

Faut-il rappeler à M. le Maire que dans ce quartier n’habitent pas des privilégiés mais des achérois comme les autres ? Faut-il lui demander comment la ville dont il est l’édile depuis 12 ans a pu supporter 20 ans durant une telle « iniquité » ? Faut-il lui rappeler qu’il supprimerait ainsi un service public dont il se dit le défenseur ? Faut-il surtout lui demander comment il peut imposer à des enfants de marcher une demi-heure matin et soir sur 1,2 km, avec de lourds cartables quand on sait que les jours de pluie, sur une telle durée, l’expérience prouve que les enfants même protégés arrivent trempés … Ne parlons même pas des contraintes pour les parents.

Ceux ci demandent à ce que si pédibus il y a, il soit limité à 500 mètres. Ils demandent le maintien du bus pour ceux qui auraient à parcourir des distances supérieures. Les parents ne sont pas hostiles à un pédibus mais sont choqués aussi bien par la méthode que par les raisons invoquées par le maire. C’est pourquoi avec eux nous nous opposons fermement à la suppression du bus.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune publiée dans le journal municipal N°33

Une rentrée 2012 sous contraintes financières

En dépit des 1 000 postes créés par le gouvernement, Achères subit en cette rentrée une suppression de classe à Louis Jouvet, mais grâce à la mobilisation spectaculaire des parents et des enseignants, Volat et Joliot Curie ont été préservées. Nous nous en félicitons. Pour appuyer leur action, nous avons interpellé le ministre Vincent Peillon pour réclamer les moyens nécessaires à l’école à Achères. Sur le plan national, le ministre veut rattraper le retard pris par l’ancienne majorité, met la priorité sur la création de postes, la formation pour les futurs enseignants, une ouverture très importante de postes au concours, le service de la petite enfance. La tâche est lourde, il faudra du temps mais malgré les contraintes financières, nous sommes confiants.

Ces contraintes viennent d’entraîner le retard du Canal Seine Nord Europe. C’est l’occasion pour Achères de reprendre en main son avenir ! Nous affirmons depuis longtemps que la taille prévue pour le port d’Achères – Seine Métropole - dans le cadre du Grand Paris est insoutenable sur le plan économique et environnemental. Nous avions vu juste. Le canal Seine –Nord Europe va être retardé en raison d’insuffisance de crédits. Du coup à quoi bon construire un port géant à Achères si le canal qui doit le desservir prend l'eau ? Le port d’Achères tout entier va-t-il sombrer ? Nous ne le pensons pas. Mais en cascade, du fait des finances publiques, nombre de dossiers vont être réévalués. Pour nous cela touche la Ligne à grande vitesse Paris Normandie, l’A104, le port Seine Métropole.

A toute chose malheur est bon. La réalité des bilans rattrape ceux qui depuix dix ans à Achères comme ailleurs n'anticipent pas, omettent les contraintes et ne proposent aucune vision d’ensemble. Pour notre part, au lieu de subir des projets qui bétonnent à outrance et étouffent notre jeunesse, nous voulons agir pour une ville à taille humaine, pour préserver son identité et son cadre de vie.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune parue dans le journal municipal Numéro 32

Finances, pont, bus scolaire : erreurs de cap.

On reconnaît dit-on un bon capitaine à sa capacité à prendre le bon cap. Le conseil municipal du 28 juin a permis d’en juger sur trois dossiers.  

Depuis 2008, les dotations de l’Etat diminuant, les impôts locaux ont augmenté de 25%. Selon nous la ville planifie insuffisamment ses finances. Lissée sur plusieurs exercices, la progression de certaines recettes (exploitation du sable) aurait pu accompagner une hausse modérée des impôts. En outre un excès de dépenses imprévues voit le jour. Rien que le 28 juin, 960 000 € de dépassement de budget (parking silo de la gare, centre Tati) ont été votés, équivalents aux surcoûts de la zone tertiaire de la petite Arche (1 M€) votés il y a peu. Quand l'exceptionnel devient la règle, c'est qu'il y a un problème. L'urgence et la gestion au jour le jour ont pris le dessus.

Alors qu’il disait que le projet de pont départemental allait dans le bon sens, nous avons franchement souri quand M. le Maire a proposé « en toute cohérence » un avis défavorable au dossier suite à l'enquête publique. Quand nous énoncions les risques liés au pont, il nous disait « vous êtes contre tout ! » mais devant la réalité des graves inconvénients qu’il niait, M. le Maire a été obligé de reculer.

Le remplacement du bus scolaire du Chêne Feuillu par un « pedibus » a suscité l’inquiétude. Face à la grogne des parents devant une fausse concertation (alors que cette concertation conditionnait l’avis favorable de la commission), M. le Maire a là aussi reculé. Le service du bus est finalement maintenu jusqu'en fin d'année « de façon à prendre le temps du dialogue ». Nous espérons que la concertation débouchera sur un compromis afin que le service public de ramassage scolaire qui existe depuis 20 ans soit pérennisé.

Bien sûr, rien n’est simple, mais que la ville se soit égarée sur autant de dossiers est très préoccupant.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune du journal municipal Achères aujourd'hui N°31 

Achères : notre ville - parlons en !

Des réunions publiques sur l'avenir de la ville sont organisées par la municipalité afin de dialoguer avec les habitants, initiative dont nous nous réjouissons. Le site de la ville présente ainsi l'opération :

"Achères évolue et fait face à des changements structurels importants :

• Renouvellement urbain du centre-ville.
• Grands projets de transports (prolongement du RER E, Ligne Nouvelle Paris-Normandie, Tangentielle Ouest, A104...).
• Projet de plate-forme multimodale routes-fer-fleuves...

Face à ces grands changements, vos élus souhaitent dialoguer avec tous ceux qui font la ville et en constituent la richesse : habitants, associations, commerçants, entreprises...afin d’imaginer ensemble la ville de demain, qui devra concilier développement urbain, économique, et social avec notre qualité de vie et notre environnement exceptionnels. Ainsi, nous vous invitons à participer activement à ce dialogue et à y exprimer vos attentes, vos préoccupations, vos propositions et votre vision de la ville et du vivre-ensemble."

4 rencontres publiques sont prévues :

• Vendredi 2 décembre de 20h à 22h, salle Marcel-Pagnol
• Jeudi 8 décembre de 20h à 22h, salle Maurice-Biraud
• Mardi 13 décembre de 20h à 22h, salle Boris-Vian
• Vendredi 16 décembre de 20h à 22h au Sax

Nous étions présents à la réunion du 2 décembre et avons noté avec satisfaction l'intérêt des achérois pour ces échanges tout en observant le déficit d'information sur nombre de projets importants.

Nous avons aussi entendu Monsieur le maire, questionné sur l'impact du nouveau système de quotient familial défavorable aux familles, indiquer qu'il y avait eu des erreurs dans la mise en place et que le système précédent serait maintenu le temps d'une correction par les services municipaux. Bien que nous estimons ce système juste de par sa progressivité et la prise en compte des ressources des familles, nous avions souligné dans nos dernières tribunes à quel point mal calibré il suscitait la réprobation.

C'est bien la preuve qu'il est nécessaire de venir à ces rencontres publiques, non seulement pour parler de la vie quotidienne à Achères mais aussi pour imaginer Achères demain.

Lycée Louise Weiss : classement en demi-teinte

L'internaute a publié son palmarès des Lycées 2011.

Le Lycée Louise Weiss d'Achères se situe dans un rang très moyen.

Il se classe 3605°sur 5509 au niveau national et 72°sur 105 au niveau départemental pour la réussite au bac, avec un taux moyen de 77% en recul par rapport à 2009 (79%).

Il faut néanmoins relativiser car comme l'indique l'étude : "les évaluations annuelles des lycées publiées par ministère de l'Education ne s'appuient pas uniquement sur le taux de réussite au bac des établissements. Elles comportent aussi les indicateurs suivants : proportion de bacheliers parmi les élèves quitttant l'établissement (quelle que soit l'année de leur sortie) ; taux d'accès au bac (évalue les chances qu'un élève entré en classe de seconde obtienne son bac dans l'établissement, quelque que soit le nombre d'années nécessaires)."

Que ce soit au primaire, au collège ou plus tard dans les lycées, les fermetures de postes et la diminution des moyens que nous avons dénoncées à de multiples reprises, ont de funestes conséquences sur l'enseignement et l'attractivité de notre ville. Pour cette dernière la renommée de ses établissements scolaires est un facteur important. Soyons vigilants pour l'avenir de nos enfants.

Zéro pointé à Nicolas Sarkozy

En juillet nous dénoncions dans cette tribune les suppressions de classe à la rentrée à Louis-Jouvet et Henri-Wallon. C’est maintenant l’école Joliot-Curie à Achères qui est menacée de la fermeture d’une classe. Les enseignants et les parents d’élèves de l’école se sont aussitôt mobilisés. Ils soulignent que cette fermeture entraînerait le départ immédiat de l’une des enseignantes, des transferts d’enfants, des classes surchargées à 30 élèves, avec probablement trois doubles niveaux, une réorganisation totale et précipitée.

Pourtant, tout ou presque commence à l’école, le respect de l’autre, l’apprentissage de la vie en société, l’acquisition des connaissances qui permettront à chacun d’avoir sa chance. L’école – comme la santé - n’a pas de prix, même si elle a un coût. C’est un investissement dans l’avenir de nos enfants que le gouvernement actuel réduit alors que par ailleurs, il maintient des ristournes fiscales massives pour les  plus riches et fait financer les retraites par ceux qui ont quitté l’école le plus tôt.

Tout l’été a été rythmé par les propositions les plus outrancières, à la recherche de boucs émissaires. Le spectacle de la chasse aux roms, la culpabilisation des éducateurs et des parents que certains à droite voudraient envoyer en prison pour les fautes de leurs enfants sont absolument intolérables, alors que le sens des mots éthique et justice semble ignoré au sommet de l’Etat.

La rentrée est l’occasion de donner un zéro pointé à Nicolas Sarkozy, parce qu’il ne connaît que la soustraction et la division, oubliant l’addition et la multiplication. Nous souhaitons néanmoins une bonne rentrée à tous !

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

www.acheres2008.com

Tribune parue dans le dernier journal municipal

A noter qu'une nouvelle fois, le groupe de l'UMP de Madame Jaunet n'a pas trouvé le temps de rédiger quelques lignes pour les achérois. Il est consternant que la droite soit aussi absente des débats locaux, donnant le sentiment d'avoir abdiqué toute "énergie nouvelle pour Achères".