Un nouvel avenir pour Achères

Des grands projets en panne de financement

La réunion publique qui s'est tenue le 16 octobre a été l'occasion de faire le point sur les grands projets territoriaux qui vont toucher Achères d'ici 2030. Que faut-il en retenir ? Nous résumons ici les informations marquantes. 

• L'A104 ne se ferait pas avant 2030, faute de consensus sur le tracé entre Achères et Orgeval et de financement de l'Etat (3 Milliards €).
• La plateforme multimodale (le port d'Achères réalisé par Ports de Paris) devrait se limiter au projet initial de 120 hectares à horizon 2020 (300 M€). Un phasage est inévitable.
• Le pont entre Achères et Carrières sous Poissy est financé par le Conseil général des Yvelines (120 M€). Il fait courir de gros risques à Achères : une A104 bis, un boulevard urbain avec des murs anti bruits sur la RD30, le passage de 120 000 véhicules/jour, débouchant sur un cul de sac.
• Le tram train de la tangentielle Ouest, dite TGO, est le seul projet de transport collectif faisant consensus (200 M€). Son financement est assuré de Saint Cyr jusqu'à Achères pour une mise en service vers 2020. Le prolongement jusqu'à Cergy n'est pas assuré avant 2030.
• Le canal Seine Nord Europe est toujours à la recherche de son financement (4,3 Milliards €) mais  l'Etat pourrait obtenir des subventions européennes pour 40% du coût, ce qui permettrait d'envisager l'avenir avec plus d'optimisme.

Le schéma directeur de la région Ile de France (SDRIF) a été voté le 18 octobre. De façon anecdotique il a éliminé Poissy comme site d'accueil du futur centre d'entraînement du PSG mais Achères et Saint-Germain-en-Laye restent en lice.

Pour conclure, un mot sur l'écotaxe. Le financement de ces investissements dépendait en partie de la mise en œuvre de l'écotaxe suspendue en raison des violences en Bretagne. Quoiqu'on pense de ces projets, faire payer les camions pollueurs est toujours justifié.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°45

PS : dans leurs tribunes politiques, la majorité municipale et la droite polémiquent sur la question de l'antenne relais du stade Bourgoin.
Notre point de vue est consultable ici :
http://www.acheresavenir.fr/2013/10/la-nuisance-des-antennes-relais-nest-pas-av%C3%A9r%C3%A9e.html

La reconquête des berges de Seine

Un vrai marronnier des campagnes municipales à Achères ! La reconquête des berges ...

Depuis 20 ans (et sans doute au delà) tous les candidats à Achères promettent croix de bois, croix de fer que la reconquête des berges de Seine fait partie de leur programme. Nous l'avions nous mêmes promis en 2008. Mais qu'en est-il à l'arrivée ? Disons que c'est le serpent de mer. On peut cependant juger le bilan de la majorité parce qu'une majorité sérieuse est normalement en mesure de tenir sa promesse.

Si on considère que la reconquête passe par des réalisations festives, Achères a réussi la reconquête. Il y a bien sûr la fête des Berges et surtout Achères Plage. Ce n'est certainement pas à négliger. Mais ce sont des opérations limitées dans le temps et qui ne permettent pas vraiment aux Achérois de reprendre possession des berges de Seine.

Si on regarde les réalisations ou les projets de nos voisins, que trouve t-on ? Différents chantiers comme :

• une promenade remarquablement aménagée pour les familles le long des quais à Conflans Sainte Honorine
• la batellerie à Conflans Sainte Honorine, une attraction de longue date en tant que telle
• une halte fluviale de dix anneaux au port Saint Nicolas à Conflans Sainte Honorine
• des bateaux logements à Carrières sous Poissy
• des bateaux restaurants ou gîte à Mantes la Jolie
• des bateaux mouches qui remontent à Paris
• un restaurant guinguette à Médan
• des passerelles pour traverser la Seine comme entre Meulan et les Mureaux, entre Limay et Mantes la Jolie, et une troisième entre Carrières sous Poissy et Poissy pour privilégier les circulations douces.

Il serait regrettable qu'Achères n'ait comme seul projet en 2014 et au delà que de voir s'édifier un pont pour le transport routier (aussi "beau" soit-il annoncé) ou un port avec ses grues et ses containers envahissant la plaine. Nous nous souvenons des promesses fleuries de 2008 (et même de 2001) que nous ne rappellerons pas ici.

La reconquête des berges de Seine suppose davantage d'imagination, d'ambition et de respect de l'environnement. En toute lucidité sur les moyens réduits de la commune, nous comptons bien apporter notre pierre à l'édifice.

Daniel Lattanzio

La nuisance des antennes relais n'est pas avérée

Une pétition circule à Achères sur la nuisance supposée de l'antenne relais installée au centre sportif Georges Bourgoin.

Le groupe d'opposition de droite flairant la bonne affaire s'en est aussitôt emparé pour créer une polémique de nature à déstabiliser la majorité municipale, période électorale oblige.

Pourtant, Madame Jaunet ou Monsieur Honoré ou quiconque de l'UMP n'a jamais fait acte d'opposition en commission sur ce dossier. Pour la bonne et simple raison qu'ils étaient absents lorsque cette question a été abordée en commission, une fois de plus.

Nous avions pour notre part approuvé ou plutôt acté cette installation d'un mat destiné à l'opérateur Orange. Pour quelle raison ? Parce que les études des experts n'ont jamais démontré un risque avéré en la matière.

Très récemment, l'Agence de sécurité sanitaire (Anses) a rendu (mardi 14 octobre) un nouvel avis sur la question, affirmant que ces ondes n'ont pas d'impact "avéré" sur la santé malgré des effets biologiques.

En conséquence, l'Anses ne juge pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites. Pour autant, l'Autorité recommande de limiter l'exposition aux ondes, en particulier celles des téléphones mobiles, et tout particulièrement pour les enfants et les utilisateurs intensifs.

Cet avis de l'Anses a été formulé par un groupe de 16 experts qui, durant deux ans, a passé en revue des centaines d'études scientifiques. Le dernier avis de l'Anses sur le sujet avait été émis en 2009.

Il est clair qu'il est beaucoup plus délicat de laisser son enfant exposé à son téléphone mobile ou à la borne wifi de son domicile qu'à une antenne relais distante de centaines de mètres.

Si la vigilance est de rigueur, elle doit s'appliquer autant dans le cadre domestique que dans le domaine public. L'application du principe de précaution ne doit pas se faire de manière abusive sans risque avéré.

Daniel Lattanzio

L'écotaxe : un instrument pour l'environnement et le financement des transports

L'écotaxe est suspendue. Sur décision du premier ministre et afin de tenir compte des violents mouvements de protestation en Bretagne et de la crise qui frappent cette région, le gouvernement va suspendre son application qui était prévue au 1er janvier prochain. L'écotaxe n'est pas la cause de la crise qui touche la région et le pays - elle n'est pas encore en application - mais elle symbolise une crispation dont il faut prendre acte.

La suspension n'est pas la suppression. Il est impossible de demander au contribuable de payer 800 millions d'euros de pénalités (1) pour annuler le contrat signé par l'ancien gouvernement (par Mesdames et Messieurs Fillon, Baroin, Kosciusko Morizet et Pécresse) liant l'Etat dans le cadre d'un partenariat public privé. Il est absolument nécessaire par ailleurs de financer les infrastructures de transport routières et ferroviaires dont le pays a besoin. Il y avait un consensus pour modifier le comportement des agents économiques privilégiant actuellement le transport par camions pour le réorienter vers le chemin de fer et les voies navigables, moyens de transport plus écologiques. C'était tout le sens du Grenelle de l'environnement que M. Borloo soutenait mordicus à l'époque.

Il est extrêmement regrettable de voir aujourd'hui certains responsables de l'ancienne majorité se dédouaner des décisions prises à la quasi unanimité pour de mauvaises raisons politiciennes et par pur opportunisme.

Le gouvernement a raison de prendre le temps du dialogue pour calmer les esprits. Il ne saurait pour autant abandonner l'écotaxe dans sa globalité ainsi que le réclame une opposition devenue irresponsable sur les enjeux d'environnement et peu soucieuse du respect de la parole de l'Etat.

Daniel Lattanzio

(1) Lire aussi : ce que va coûter la suspension de l'écotaxe.

Leclerc à Achères s'engage avec Zéro Gâchis contre le gaspillage alimentaire

Le saviez vous ? Un milliard de tonnes de marchandises sont jetées chaque année dans le monde. Le gaspillage alimentaire coûte 750 milliards de dollars. Pour lutter contre ces dérives, le gouvernement souhaite diviser ces chiffres en France par deux. Allant en ce sens il faut saluer l'initiative de certains acteurs privés comme Zéro-Gâchis.

Qui est Zéro-Gâchis ? Un site Internet qui référence chaque jour, dans un certain nombre de grandes surfaces partenaires, des articles approchant leur date limite de consommation. Ces produits, du yaourt au plat cuisiné, sont proposés en magasin à prix cassés, jusqu'à -70%.

Le groupe Leclerc fait partie des partenaires de ce site. L'installation d'un de ces rayons où l'on trouvera des produits à consommer rapidement sera effective à Achères d'ici une quinzaine de jours. S'agissant d'une démarche privée qui va dans le sens de la préservation de l'environnement, nous ne pouvons que l'encourager.

En France, l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, établit la quantité d'aliments non-consommés et jetés à plus de 20 kg par personne et par an, c'est à dire 1,2 million de tonnes. Parmi ces aliments, 7 kg par habitant seraient jetés avec leur emballage non-ouvert. Converti en argent, ce gâchis représente une perte de 400 euros par foyer chaque année. C'est en s'appuyant sur ces chiffres que Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire a lancé la campagne contre le gaspillage. 

Lire : Zéro-Gâchis fait la chasse au gaspillage alimentaire.

Le site dédié du gouvernement : http://alimentation.gouv.fr/pacte-national-lutte-antigaspillage

Réunion publique sur le SDRIF et les grands projets à Achères

 

Réunion publique sur les grands projets territoriaux à Achères

Avec Antoine Mille

Et Didier Fischer

De très bonnes interventions, des sujets maitrisés, un public attentif et participatif, tous les ingrédients d'une soirée réussie.

Achères et Haropa 2030, l'alliance des ports de Paris, Rouen, Le Havre

Connaissez vous Haropa 2030 ? Probablement pas. Et pourtant Achères est concernée. Haropa (pour Le Havre, Rouen et Paris) constitue l'alliance des Ports de Paris, Seine et Normandie à horizon 2030.

Une concertation publique est organisée du 25 septembre jusqu'au 25 octobre 2013 pour définir la vision stratégique du cinquième ensemble portuaire nord européen à long terme. Chacun peut y participer. Dans un contexte où beaucoup de nos concitoyens contestent les décisions venues d'en haut et la compétence des experts, il est nécessaire de se faire entendre.

Nous saluons une démarche participative dans la mesure où la parole des citoyens est réellement entendue. Soyons lucides, ce n'est pas toujours le cas. Que ce soit pour l'A104 ou le pont d'Achères, les décisions à l'issue du débat public n'ont pas été satisfaisantes. Il ne suffit pas de le déplorer, il faut agir pour changer le cours des choses !

La promotion autour de cette concertation ne nous semble pas à la hauteur de l'enjeu. C'est pourquoi nous jugeons nécessaire d'en informer les Achérois.

Une raison supplémentaire de participer à la réunion publique du 16 octobre afin de vous informer et vous forger un avis.

Daniel Lattanzio

NB : cliquer sur la photo en tête d'article pour accéder au projet Haropa 2030 ou ici.

Parlons ensemble de l’avenir d’Achères le 16 octobre salle Boris Vian

Cet été la ville d’Achères a signé un contrat de développement territorial avec l’Etat concernant la Confluence-Seine-Oise. Derrière ce jargon technocratique il n’y a rien d’autre que l’avenir d’Achères pour les trente ans à venir.

Quand le quotidien est difficile, il est tentant d’ignorer un horizon de temps aussi lointain, mais ce serait une erreur. L’avenir se prépare maintenant.  Les problèmes de transport, de logement et d’emploi ne se résolvent pas en un tour de main. Les emplois de demain sont les investissements d’aujourd’hui. Les citoyens et les élus se doivent d’être force de proposition en amont s’ils veulent préserver leur cadre de vie et offrir des perspectives à leurs enfants. Soyons conscients que si rien n’est définitivement bouclé, toutes les options en jeu ne sont pas, loin s'en faut, au bénéfice d’Achères.

Afin de faire un point sur l’avancement de ces projets, nous souhaitons échanger avec vous autour des principaux dossiers qui touchent notre ville :

• Port Seine-Métropole 
• Pont d’Achères
• Tram-train de la Tangentielle ouest
• Bouclage de la Francilienne (A 104) ...

Dans ce but, nous organisons une réunion publique d’information le mercredi 16 octobre prochain de 20h à 22h salle Boris Vian à Achères. Nous accueillons pour un débat que nous voulons constructif Didier Fischer, conseiller régional et Antoine Mille, président de l’association  « Non au pont d’Achères ».

Tenez vous informés ! Parlons ensemble de l’avenir de notre communauté achéroise.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°44

Réunion publique d'information sur les grands projets à Achères

Vous êtes cordialement invités à une réunion publique d'information sur l'état d'avancement des grands projets territoriaux à Achères.

Mercredi 16 octobre à 20h, salle Boris Vian à Achères

Favoriser l'usage du vélo dans les Yvelines

L’actualité du vélo est riche, celle du réseau des Départements & Régions cyclables aussi. Autant de raisons pour profiter des 17es Rencontres annuelles des Départements & Régions cyclables (DRC) dans le Département des Yvelines, les 26 et 27 septembre prochains.

Autour du thème « Le vélo, passerelle entre les collectivités », l’édition 2013 des Rencontres des DRC mettra l’accent sur les synergies à trouver à chaque étape de l’élaboration d’une politique cyclable. Qu’il s’agisse de synergies entre collectivités (Départements, Régions et Intercommunalités), entre services (infra et tourisme) ou entre politiques (environnement et vélo), la cohérence est un gage de succès incontournable. Alors que l’efficacité budgétaire autant que la performance de l’action publique sont au coeur des attentions, les Rencontres des DRC, par l’échange d’expérience et de bonnes pratiques, donneront des éclairages thématiques sur cette recherche d’efficacité.

Les 17es Rencontres des DRC ce sont :

• 6 ateliers, 1 table-ronde introductive, 1 débat en conclusion (le 26 septembre)
• Une randonnée découverte de 28km à vélo dans les Yvelines (le 27 septembre)
• 250 participants, élus et techniciens des collectivités, spécialistes de l’infra ou du tourisme
• Un forum d’exposition d’une vingtaine de professionnels et associatifs du vélo
• Un live-tweet : #DRC78
• L’actualité vélo des territoires

Les Yvelines, département cyclable

Depuis 2006, le Conseil général s’est engagé à développer les circulations douces dans les Yvelines. Une véritable dynamique s’est créée avec les acteurs locaux pour favoriser l’utilisation du vélo : développement de stationnements vélos (notamment dans les collèges, quasiment tous équipés), jalonnement, élaboration des schémas locaux des déplacements doux ou de plans de déplacements d’établissements scolaires, opérations de marquage antivol des vélos…

En 2013, on évalue à 850 km le linéaire total d’aménagements cyclables sur l’ensemble du département (pistes et bandes cyclables, voies vertes, zones 30, voies forestières). Depuis 2006, ce sont près de 77 km d’aménagements cyclables qui ont été créés le long des routes départementales pour un montant de 10 M€, portant ainsi à près de 285 km le linéaire d’aménagements cyclables construit et entretenu par le Conseil général directement.

Ce réseau s’intègre à des itinéraires à vocation régionale et nationale voire internationale dont, par exemple, l’avenue verte London – Paris qui traverse les Yvelines, de Chatou à Conflans-Sainte-Honorine sur le territoire de 9 communes (Chatou, Croissy-sur-Seine, le Pecq, Montesson, Sartrouville, Maisons-Laffitte, Saint-Germain-en-Laye, Achères et Conflans-Sainte-Honorine) depuis juillet 2012. Il faut aussi citer la Véloscénie Paris – Le Mont Saint-Michel qui passe par Versailles, la vallée de Chevreuse et la Forêt de Rambouillet ou encore l’axe Paris-Rouen-Le Havre qui suit toute la vallée de la Seine dans les Yvelines.

[AA] Achères a un plan de développement des circulations douces (tous les modes de déplacement non motorisés) qui mériterait d'être davantage connu et promu.

En savoir plus : www.departements-regions-cyclables.org

Source : Conseil général des Yvelines

Abandon de la déviation de la D154 à Vernouillet : une victoire pour l'environnement qui nous concerne

L'ADIV et Marie-Hélène Lopez Jollivet, maire de Vernouillet l'ont confirmé : le projet de déviation de la D154 est abandonné par le Conseil Général des Yvelines. C'est une victoire pour les défenseurs de l'environnement qui à première vue ne concerne que les habitants de ce territoire mais qui touche Achères également.

D'une part ce projet était lié au "Pont d'Achères" dans la mesure où il était censé supporter une augmentation de trafic liée à la création du pont. Les opposants avaient signalé le rôle "d'aspirateurs à voitures" de la déviation. D'autre part l'ADIV et l'association NON au pont d'Achères concentrent désormais leur action juridique contre le projet de pont départemental, baptisé A104 bis par certains.

Nous nous sommes associés à cette action pour contester la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) délivrée par le préfet au mépris des conclusions négatives du commissaire enquêteur et en violation des modalités de concertation (la ville d'Andrésy n'a pas été consultée).

Cette première victoire est un encouragement à poursuivre la lutte contre des infrastructures injustifiées et coûteuses. Dans une période de vaches maigres pour les finances publiques, il est impensable de réaliser des projets qui n'ont pas l'aval des citoyens et qui ne répondent pas à des besoins économiques démontrés. Les transports en commun méritent de concentrer l'essentiel des moyens publics. Le Conseil Général a fini par reconnaître qu'on ne peut pas mener à bien un tel chantier contre l'avis des intéressés.

Source :  Téléchargement 0445_001 Le Parisien

L'avenir de la plaine d'Achères est entre nos mains

Combien de fois avons nous lu qu'Achères devait reconquérir les berges de Seine ? Comment se réapproprier la plaine autrement qu'en la bétonnant ou en la couvrant de hangars et de grues comme le prévoit Ports de Paris ? Si les grands projets structurants comme l'A104 ou le port géant ne voient pas le jour avant 2030 il y a une réelle opportunité d'imaginer une autre occupation de notre espace. Les citoyens auront leur mot à dire dans le cadre d'un large débat public. Chez nos voisins, l'initiative Seine City Park - qu'il ne s'agit pas de copier - a de quoi faire réfléchir la prochaine équipe municipale. Il est crucial de ne pas laisser l'avenir de la plaine se décider sans nous comme depuis un siècle.

Achères Avenir portera ce projet en 2014.

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Un vaste projet urbain et paysager, agricole et économique prend forme dans l'Ouest parisien. Appelé Seine City Park et couvrant plusieurs centaines d'hectares sur une des boucles de la Seine, le projet va modifier la physionomie de la communauté des douze communes des Deux Rives de Seine, notamment Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Triel-sur-Seine. Cet été et le début de l'automne seront marqués par une série d'événements : lancement d'une ZAC, ouverture d'un jardin en préfiguration, pose de première pierre, et enquêtes publiques.

Achères participe au groupement d'achat pour les bornes de recharge électrique des Yvelines

Lors du dernier conseil municipal fin juin, la ville d'Achères a délibéré pour faire partie du groupement de commandes (une centrale d'achats) pour des bornes de recharge pour voiture électrique. Nous avons voté évidemment en faveur de cette délibération puisque nous avions fait cette même proposition le 30 mai dernier.

Achères Avenir portera ce projet en 2014.

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Les Yvelines disposeront dans les prochains mois d'encore plus de bornes VE (véhicules électriques). En effet, un appel d'offres portant sur la fourniture de 50 bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides doit être lancé courant septembre par les collectivités de Seine Aval avec l'appui l'Etablissement Public d'Aménagement du Mantois Seine Aval (Epamsa). Il le sera en fait par un groupement de commandes qui vient tout juste d'être créé et qui réunit déjà une vingtaine de collectivités locales.

Début 2014, le territoire comptera quoi qu'il en soit 100 bornes, une cinquantaine ayant déjà été déployées dans le cadre du projet d'expérimentation de VE à grande échelle connu sous l'appellation de "SAVE" (Seine Aval Véhicules Electriques)*. Pour Alain Schmitz, président du conseil général des Yvelines et président du conseil d'administration de l'Epamsa, il s'agit de faire en sorte que le département dispose d'un équipement complet et cohérent, le territoire de Seine Aval étant le "berceau de l'automobile électrique".

*Il a démarré il y a deux ans avec le dépôt d'un dossier auprès de l'Ademe dans le cadre d'un Appel à Manifestation d'Intérêt et a impliqué huit partenaires privés et publics (Alliance Renault-Nissan, EDF, Schneider Electric, Total, Conseil général des Yvelines, Région Ile-de-France, Epamsa). Il vient juste de prendre fin.

Source : journalauto.com

Sur notre blog : Pourquoi pas des bornes de recharge de voiture électrique à Achères ? (30/05/2013)

Le rapport de la commission Mobilité 21 pose la question du "Tout voiture" et du "Tout TGV"

Nous sommes en fin d'un cycle qui a vu le développement de la voiture individuelle et du TGV comme modes de transports privilégiés dans notre pays à la fin du siècle dernier. La région Ile de France a connu une longue période de développement autoroutier, de construction de rocades et d'ouvrages qui ont absorbé l'immense majorité des investissements publics. Le sous-investissement dans les transports en commun de type RER ou TER était manifeste avant que la région et le STIF ne changent enfin d'orientation sous l'impulsion de Jean Paul Huchon.

Le Copra dans un communiqué insiste sur le fait que l'autoroute A104 n'est pas abandonnée dans le rapport Duron mais simplement reportée. En conséquence il appelle à la vigilance.

Nous partageons ce point de vue qui réaffirme :

1. NON A L'A104 EN ZONE URBANISEE
2. NON A L'A104 LIMITEE A ACHERES ET PROLONGEE PAR LA VOIE LOCALE (NON AU PONT D'ACHERES - LIAISON RD30 RD190)
3. OUI A LA REQUALIFICATION DE LA RN184 
4. OUI AU DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS EN COMMUN

Tout projet de développement économique du territoire doit s'accompagner d'une réflexion sur les mobilités durables, ce qui n'est visiblement pas le cas d'infrastructures toujours conçues suivant des logiques technocratiques. Le poids des lobbies du BTP n'est pas à négliger. Ce n'est qu'en raison des contraintes financières et de la résistance de quelques "gêneurs" que l'autoroute A104 est reportée. Son bien fondé n'est pas remis en cause.

Le bien être des populations et le cadre de vie sont trop souvent oubliés. Les mobilités du quotidien doivent être favorisées, ce qui signifie davantage de lignes de bus, de chemin de fer, de tram trains, de circulations douces. La voiture individuelle est indispensable mais c'est le véhicule électrique qu'il faut favoriser. Le Grenelle de l'environnement ouvrait cette perspective. Force est de constater que les vieilles habitudes ont la vie dure, la crise incitant les industriels à faire passer en second la priorité environnementale et à essayer de réduire leur contribution.

Au delà de la question des transports c'est un nouveau mode de vie qu'il s'agit de faire émerger. L'enjeu central de la transition énergétique passe par là.

Achères : quel(s) pari(s) pour l'avenir ?

L'été aidant, le rythme de travail ralentit. Deux réunions de travail programmées sur l'intercommunalité, l'urbanisme et le développement économique viennent d'être reportées. Mais le temps est propice à la réflexion.

Le rapport Duron de la commission Mobilité 21 était très attendu. Le coup d'arrêt très net des grands projets sur la ville d'Achères oblige les décideurs publics ou privés à revoir leur stratégie.

Résumons la situation :

• l'A104 est soumise à de nouvelles études : elle est maintenant programmée à horizon 2030 sous conditions. Même la première partie qui s'arrêtait à Achères semble concernée.
• la LNPN (LGV Paris Normandie) est programmée en deux temps dont un premier temps Paris - Mantes.
• la TGO (tangentielle, tram train) est confirmée de Saint Cyr à Achères mais la liaison Achères - Cergy n'est pas financée.
• le pont départemental Carrières sous Poissy - Achères est soumis à des recours intentés par diverses collectivités et associations de protection de l'environnement.
• Le canal Seine Nord fait l'objet d'une étude parallèle au rapport Duron et de recherche de financements européens
• la plateforme multimodale étant soumise au développement de l'A104 et du canal Seine Nord, Ports de Paris doit réfléchir à la configuration du futur port jusqu'à 2030. L'option d'un port limité à 120 ha que nous privilégions semblerait logique.

Sur le plan institutionnel, ajoutons les hésitations sur la configuration de la PAC, sur le contenu du futur contrat de développement territorial Confluence Seine Oise, sur la création d'une métropole autour de Paris et nous avons une image encore moins nette. Ne parlons même pas des résultats des élections municipales en 2014 qui peuvent perturber les équilibres actuels. Il y a autant de paris possibles que de questions ouvertes.

Il est donc légitime de remettre la vision à plat et de s'interroger sur les scenarii possibles. Quel projet pour notre territoire dans un environnement aussi peu lisible ? Quelles lignes de force vont l'emporter ? Achères au coeur d'une zone d'influence ou Achères au coeur d'un désert industriel et commercial ? 

En résumé il s'agit de faire un pari sur quel Grand Paris verra le jour ou non. C'est la justesse de la vision à trente ans qui compte. Il nous appartient d'y réfléchir afin de défendre au mieux les intérêts de notre ville en y associant le plus possible les citoyens.

Daniel Lattanzio