Un nouvel avenir pour Achères

Le pacte de responsabilité : un pari pour l’emploi et l'avenir du pays

J. F. Kennedy disait « ne demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour le pays ». Malgré les efforts déjà consentis, la croissance reste faible dans notre pays et elle ne suffit pas à résorber le fléau du chômage. Une nouvelle étape s’avère donc nécessaire, c’est le sens du pacte de responsabilité annoncé par le chef de l’Etat. Ce sont les entreprises qui créent les emplois marchands, il est donc logique de les encourager à sortir de la frilosité observée depuis dix ans aussi bien en termes d’investissements que de créations de postes. L’objectif est clair : améliorer leur compétitivité afin de leur permettre de gagner de nouveaux marchés. Il n’est pas question de diminuer les salaires ou les prestations sociales ce qui serait la marque d’une politique d’austérité. Il s’agit de modifier l’origine du financement des prestations familiales actuellement supporté par les employeurs, soit environ 30 milliards d’euros. Comment financer ce plan ? En économisant sur le train de vie de l’Etat et des collectivités locales et en redéployant les aides aux entreprises, tout en maintenant les niveaux de prestations actuels.

Cette politique courageuse de baisse des charges n’a jamais été entreprise dans notre pays à une telle échelle. Elle pose bien évidemment la question des contreparties demandées aux entreprises en termes de création d’emplois et/ou d’investissement. A juste titre, les syndicats exigent sur ces aspects des garanties avant de discuter plus avant les conditions de déploiement de ce pacte. Elle n’exonère pas non plus le gouvernement d’autres actions énergiques contre l’évasion fiscale, la lutte contre le travail non déclaré ou bien encore les abus de notre système social.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune parue dans Achères aujourd'hui N°48

PAC : l’intercommunalité, un enjeu méconnu pour le service public local

La fin d’année est l’occasion de tracer des perspectives sur le plan de l’intercommunalité. Peu de gens en ont conscience, mais la création de l’établissement public de coopération intercommunale appelé pour l’instant PAC (pour Poissy- Achères – Conflans Sainte Honorine) est une des plus importantes réalisations en 2013 pour l’avenir des Achérois.

Les compétences qui seront transférées à la nouvelle communauté de communes incluent le développement économique, les transports, la gestion des déchets, l’action sociale, l’environnement et l’aménagement des berges. Afin de financer l’intercommunalité, la fiscalité dite économique (les impôts locaux des entreprises) est transférée à la communauté de communes avec des règles de répartition pour que les communes conservent 50% de la richesse fiscale créée sur leur territoire. Il est important de souligner que les ménages achérois ne paieront pas d’impôts supplémentaires au titre de l’intercommunalité. 

Ce nouveau modèle de fonctionnement doit permettre de combattre la fracture territoriale. L’échelle pertinente pour agir n’est plus aujourd’hui la commune mais les bassins de vie dans lesquels les intercommunalités sont porteuses de projets mutualisés. Le résultat pour le citoyen se mesure en termes d’utilité, de coût  et de qualité des services. C’est particulièrement vrai pour l’accès aux services publics. Nous formons le vœu que la PAC incorpore dans ses statuts un préambule affirmant la primauté de l’égalité et de la justice territoriales dans ses valeurs et ses objectifs.

Nous vous souhaitons une très bonne année 2014.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune du journal municipal Achères aujourd'hui N°47 

Chômage : la bataille continue

Au mois de juin dernier, notre tribune s’intitulait : « Economie, premiers signaux du retournement de tendance ». Depuis le chômage a continué à progresser mais de façon ralentie. Les chiffres du chômage du mois d’octobre viennent de confirmer un premier recul observé en août avec une diminution de 20 500 chômeurs en catégorie A. Il faut regarder ces résultats avec beaucoup de prudence mais la tendance est bonne. L’inversion de la courbe du chômage sera confirmée dans les mois qui viennent, ce qui ne peut qu’encourager le retour de la confiance, essentielle en économie.

Il est aussi à noter qu’une autre promesse essentielle est tenue : celle de l’effort en faveur de la place des jeunes dans notre société. Dans ce domaine, la tendance est confirmée au-delà des espérances. Le chômage des jeunes recule pour le 6^ème mois consécutif. C’est un vrai soulagement pour les familles et pour les jeunes générations. L’avenir n’est pas écrit en noir comme le martèlent les marchands de malheur et les extrêmes. Certes les emplois d’avenir et les contrats de génération sont des contrats aidés, mais ce ne sont pas des emplois en toc. Il suffit de voir quels emplois occupent les jeunes chez nos voisins à Conflans ou à Poissy pour voir qu’ils sont utiles. A Achères, la ville n’a pas encore créé d'emploi d'avenir pour les jeunes. Les bailleurs sociaux et des associations commencent à le faire.

Une hirondelle ne fait pas le printemps. La bataille de l’emploi continue. C’est la reprise de l’activité marchande privée et de l’investissement qui seront les vrais moteurs. La montée en puissance des dispositifs en faveur des entreprises (crédit d’impôt compétitivité emploi, crédit d’impôt recherche, …) en 2014 doit y aider puissamment.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune du journal Achères Aujourd'hui N°46

Des grands projets en panne de financement

La réunion publique qui s'est tenue le 16 octobre a été l'occasion de faire le point sur les grands projets territoriaux qui vont toucher Achères d'ici 2030. Que faut-il en retenir ? Nous résumons ici les informations marquantes. 

• L'A104 ne se ferait pas avant 2030, faute de consensus sur le tracé entre Achères et Orgeval et de financement de l'Etat (3 Milliards €).
• La plateforme multimodale (le port d'Achères réalisé par Ports de Paris) devrait se limiter au projet initial de 120 hectares à horizon 2020 (300 M€). Un phasage est inévitable.
• Le pont entre Achères et Carrières sous Poissy est financé par le Conseil général des Yvelines (120 M€). Il fait courir de gros risques à Achères : une A104 bis, un boulevard urbain avec des murs anti bruits sur la RD30, le passage de 120 000 véhicules/jour, débouchant sur un cul de sac.
• Le tram train de la tangentielle Ouest, dite TGO, est le seul projet de transport collectif faisant consensus (200 M€). Son financement est assuré de Saint Cyr jusqu'à Achères pour une mise en service vers 2020. Le prolongement jusqu'à Cergy n'est pas assuré avant 2030.
• Le canal Seine Nord Europe est toujours à la recherche de son financement (4,3 Milliards €) mais  l'Etat pourrait obtenir des subventions européennes pour 40% du coût, ce qui permettrait d'envisager l'avenir avec plus d'optimisme.

Le schéma directeur de la région Ile de France (SDRIF) a été voté le 18 octobre. De façon anecdotique il a éliminé Poissy comme site d'accueil du futur centre d'entraînement du PSG mais Achères et Saint-Germain-en-Laye restent en lice.

Pour conclure, un mot sur l'écotaxe. Le financement de ces investissements dépendait en partie de la mise en œuvre de l'écotaxe suspendue en raison des violences en Bretagne. Quoiqu'on pense de ces projets, faire payer les camions pollueurs est toujours justifié.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°45

PS : dans leurs tribunes politiques, la majorité municipale et la droite polémiquent sur la question de l'antenne relais du stade Bourgoin.
Notre point de vue est consultable ici :
http://www.acheresavenir.fr/2013/10/la-nuisance-des-antennes-relais-nest-pas-av%C3%A9r%C3%A9e.html

Parlons ensemble de l’avenir d’Achères le 16 octobre salle Boris Vian

Cet été la ville d’Achères a signé un contrat de développement territorial avec l’Etat concernant la Confluence-Seine-Oise. Derrière ce jargon technocratique il n’y a rien d’autre que l’avenir d’Achères pour les trente ans à venir.

Quand le quotidien est difficile, il est tentant d’ignorer un horizon de temps aussi lointain, mais ce serait une erreur. L’avenir se prépare maintenant.  Les problèmes de transport, de logement et d’emploi ne se résolvent pas en un tour de main. Les emplois de demain sont les investissements d’aujourd’hui. Les citoyens et les élus se doivent d’être force de proposition en amont s’ils veulent préserver leur cadre de vie et offrir des perspectives à leurs enfants. Soyons conscients que si rien n’est définitivement bouclé, toutes les options en jeu ne sont pas, loin s'en faut, au bénéfice d’Achères.

Afin de faire un point sur l’avancement de ces projets, nous souhaitons échanger avec vous autour des principaux dossiers qui touchent notre ville :

• Port Seine-Métropole 
• Pont d’Achères
• Tram-train de la Tangentielle ouest
• Bouclage de la Francilienne (A 104) ...

Dans ce but, nous organisons une réunion publique d’information le mercredi 16 octobre prochain de 20h à 22h salle Boris Vian à Achères. Nous accueillons pour un débat que nous voulons constructif Didier Fischer, conseiller régional et Antoine Mille, président de l’association  « Non au pont d’Achères ».

Tenez vous informés ! Parlons ensemble de l’avenir de notre communauté achéroise.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
www.acheresavenir.fr

Tribune parue dans Achères Aujourd'hui N°44

Supprimer les tribunes municipales : bonjour "l'opposition constructive"

Dans le dernier Achères Aujourd'hui N°43, Suzanne Jaunet déclare qu'il est temps de cesser de publier les tribunes municipales six mois avant l'échéance. Par respect des règles électorales et des comptes de campagne soi-disant. Il serait bon que "l'opposition constructive" apprenne les textes de loi avant de se tirer une balle dans le pied. Il est vrai que le rejet des comptes de campagne du candidat Sarkozy a démontré que l'UMP manquait de rigueur et de clairvoyance en la matière.

Le Courrier des Maires a publié un article très documenté de l'avocat Jean-Louis Vasseur, expliquant clairement les principes à respecter pour les municipales 2014.

"Antériorité

Pour ne pas être appréciée comme un acte électoraliste, de propagande directe pour un candidat, comme une campagne de promotion publicitaire des réalisations de la collectivité, une initiative de communication doit pouvoir justifier de son caractère habituel, de l’existence de précédents. La diffusion d’une publication ne doit pas avoir un caractère nouveau, la publication doit avoir été déjà diffusée précédemment.

Régularité

Le juge électoral exige que la périodicité d’une initiative de communication institutionnelle ne soit pas modifiée. Il vérifie que la publication d’un bulletin municipal est régulière et qu’à l’approche des élections, l’écart entre chaque numéro ne se réduit pas. L’élu qui se présente aux élections futures peut continuer de signer des éditoriaux s’il le fait régulièrement et que le contenu de l’éditorial n’est pas électoraliste.

Identité

Ce principe suppose qu’il ne soit pas apporté de changement dans la forme de la communication. A l’approche des élections, les différents moyens de communication ne doivent pas connaître de modifications avantageuses de leur aspect : dans une publication, la présentation doit être la même, les rubriques, la pagination doivent être semblables.

Neutralité

La communication ne doit pas faire référence aux élections à venir ou mettre en avant l’action du candidat sortant. Elle doit s’efforcer d’être informative. Le principe de neutralité prime tous les autres. Une publication municipale a beau être habituelle, avoir la même présentation, paraître régulièrement, si elle contient un programme électoral en vue des municipales, elle sera appréciée comme une aide à la campagne d’un candidat."

Ainsi il est clair que dans le cadre de nos mandats d'élus, il ne saurait être question de nous empêcher d'informer nos concitoyens des affaires les intéressant dans le respect des principes ci-dessus, en supprimant les tribunes municipales avant le début de la campagne électorale officielle.

Nous ne comprendrions pas que Monsieur le Maire qui se veut honnête, donne suite à cette interprétation fantaisiste de la loi électorale par la chef de file de l'UMP, alors qu'en parallèle il pourrait continuer à rédiger des éditoriaux sur l'action municipale.

Daniel Lattanzio
Conseiller municipal 

La pause fiscale s’impose aussi à Achères

Une pause fiscale vient d’être annoncée par le gouvernement. C’est une bonne nouvelle. Les hausses d’impôts étaient nécessaires en raison de la dégradation de nos comptes publics (600 milliards de dettes supplémentaires, déficit de 5,2% du PIB, hérités de la gestion Sarkozy). En 2014, la poursuite du redressement s’effectuera désormais par des économies importantes sur le budget de l’Etat et des collectivités. Mais certains postes seront préservés. C’est le cas des budgets de l’éducation, de la police, de la justice et du travail. C’est pourquoi notamment Achères a pu conserver ses classes primaires ouvertes.

Concernant  les comptes d’Achères, les aides et dotations de l’Etat ont augmenté année après année (contrairement à ce qu’affirme la majorité). Mais il est probable désormais qu’une réduction des dotations intervienne car il est demandé un effort de 1,5 milliard d’euros aux collectivités en 2014. Achères devra prendre sa part avec une gestion plus serrée.

Malgré sa promesse de ne pas augmenter les impôts en 2008, la municipalité a procédé en 2010 à une augmentation de la fiscalité locale de 10% à laquelle nous n’étions pas favorables car les comptes de la ville étaient déjà à l’équilibre. Ces dix points de fiscalité expliquent aujourd’hui  les résultats très positifs des comptes d’Achères. En outre les Achérois ont la chance que les recettes de l’exploitation du sable sur les terrains de la ville de Paris aient amorti la suppression de la taxe professionnelle et l’échec commercial de la zone de la Grande Arche.

De notre point de vue Achères pourra stabiliser l’impôt local au cours du prochain mandat si la ville conserve le même niveau de dépenses tout en gérant avec sérieux ses nouveaux investissements. La pause fiscale c’est aussi à Achères qu’il faut la décréter. Bonne rentrée à toutes et à tous.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
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Tribune Achères aujourd'hui N° 43

Achères Avenir portera ce projet en 2014

Madame Jaunet vote communiste

Dans la dernière tribune municipale (N°42), Madame Suzanne Jaunet (conseillère municipale UMP) et son groupe fidèles à eux mêmes évitent de s'en prendre à la majorité municipale et préfèrent gloser sur les socialistes achérois. La chef de file de "l'opposition soft" comme l'appelle Monsieur le maire ironise sur nos supposées qualités de grand écart. Autrement dit nous serions prêts à renoncer à nos convictions pour quelques strapontins sur la liste de la majorité municipale. C'est assez méprisant.

Nous avons suffisamment soutenu des propositions alternatives à celles de la majorité sortante pour ne pas être taxés de complaisance. Que nous n'ayons pas voulu entre les deux tours en 2008 discuter de l'offre de fusion avec la liste de droite formulée par Madame Jaunet pour battre le PC aurait dû suffire à la droite pour comprendre où nous situons notre camp et nos valeurs. Pourquoi n'a t-elle pas proposé la même alliance à la majorité dont elle partage l'enthousiasme pour le port et le pont ? Et pour être complet, rappelons que c'est parce que la majorité sortante a voulu faire un tri parmi nos colistiers Modem mais aussi socialistes (!) que nous avons décidé de ne pas fusionner avec elle en 2008, sachant qu'il n'y avait aucun risque pour la gauche de perdre la ville. Nous n'avons donc aucune leçon de contorsion politicienne à recevoir de quelque côté que ce soit.

A gauche il y a une tradition de pluralisme et de débat parfois tendu. Les partenaires des socialistes critiquent souvent une tentation hégémonique du PS. A Achères, la tentation n'est pas de notre côté.

Comment ne pas observer que cette droite opportuniste espère prospérer faute de projet sur la division à gauche ? Soutenir le PCF pour gêner les socialistes est un grand classique de la droite yvelinoise. Ce qui ne l'empêche pas d'attendre le bon moment pour ravir les mairies communistes à son profit comme à Sartrouville, Saint Cyr l'Ecole, Les Clayes sous Bois ou Poissy (en 1983 !).

L'appel à l'union que nous réitérons concerne toutes les forces de gauche et les écologistes dans le respect de nos différences. Il n'est guère surprenant qu'à droite on s'en étonne quand on entend le président de l'UMP Jean-François Copé reconnaître ingénument : "À l'UMP, nous apprenons la démocratie, c'est assez nouveau". Quel aveu ...

Daniel LATTANZIO

Posté avec Blogsy

Economie : premiers signaux du retournement de tendance

L’accalmie sur le front du chômage au mois de mai a surpris tous les économistes : le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A), s’est stabilisé après avoir augmenté sans discontinuer depuis avril 2011. Seuls les seniors n’ont pas bénéficié de cette accalmie. Les jeunes au chômage ont légèrement diminué. Pour autant, la stabilisation du nombre de chômeurs n’est pas due à une augmentation des contrats aidés. La catégorie E, qui les englobe, n’a en effet que faiblement progressé.

Jean-Marc Ayrault appelle à poursuivre le travail : « il nous faut utiliser sans délai les opportunités d’emploi qui existent. Il y a des emplois non pourvus faute de compétences disponibles ». En clôture de la grande conférence sociale pour l'emploi le Premier ministre a donc annoncé le lancement d'une ambitieuse réforme de la formation professionnelle et de l'alternance.

La production industrielle a rebondi de 2,2% en avril avec une hausse marquée de 4,6% dans l’automobile. Si on ajoute que le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 1,0 % au premier trimestre 2013, ce sont autant de nouvelles encourageantes qu’il convient d’accueillir avec prudence. Ces chiffres commencent à traduire un retour de la confiance mais le gouvernement à juste titre ne crie pas victoire.

Alors que le pays a besoin d’une mobilisation de tous les acteurs, il est regrettable que des discours catastrophistes et irresponsables alimentent les peurs faisant le jeu des extrêmes. Il faut maintenir le cap actuel quoiqu’il en coûte sur le plan électoral. Les premiers résultats économiques en témoignent.

Nous souhaitons aux Achéroises et aux Achérois un très bon été.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune du journal municipal "Achères aujourd'hui" N°42

Pour l'emploi et la jeunesse, agir ou parler ce n’est pas pareil

Le chômage occupe tous les esprits. Même si de nombreux Achérois travaillent dans de grandes entreprises comme Renault, PSA Peugeot-Citroën, ou dans des PME, beaucoup attendent à la porte, notamment les jeunes. Pour enrayer le chômage, il faut garder l’emploi en France et aider les jeunes à en trouver.

Dans ce but, Arnaud Montebourg a été reçu le mardi 29 mai à l’usine de Flins par le PDG du groupe Renault, Carlos Ghosn. Ils ont souligné « les efforts consentis dans le cadre de l'Accord de compétitivité Renault signé le 13 mars dernier, grâce auxquels l'usine produira 82 000 Nissan Micra à partir de 2016 ». PSA Peugeot Citroën compte engager d'ici juin des négociations sur sa compétitivité en France, emboîtant le pas à Renault et à plusieurs équipementiers automobiles. L’emploi sur le site de Poissy serait consolidé avec des salariés d’Aulnay et de Meudon.

Pour aider les jeunes à entrer sur le marché du travail, les contrats aidés ont déjà fait leurs preuves. Pour les emplois d’avenir dans les collectivités locales et le secteur associatif, l'aide de l'Etat atteint 75 % du smic. Malheureusement les collectivités sont parfois trop frileuses alors qu’il s’agit de donner une chance aux jeunes en difficulté. La raison officielle ? La précarité de l’emploi proposé. On peut y voir en fait la peur du « jeune galère », le manque de confiance dans notre jeunesse.

Nous sommes très déçus que la mairie d’Achères ait décidé de ne pas recourir au dispositif contrairement à l’affichage d’une « Année pour la réussite de la jeunesse » en 2013. Alors que beaucoup d’acteurs privés ou publics s’emparent des outils mis à leur disposition, d’autres ne jouent pas le jeu. Sachant que des moyens existent pour offrir un emploi aux jeunes, à la place de la majorité nous les aurions saisis.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
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Tribune de juin 2013 du journal municipal Achères aujourd'hui N°41

Le SDRIF doit protéger et être utile à Achères à horizon 2030

Lors du dernier conseil municipal, nous avons eu à débattre sur le SDRIF (schéma directeur de la région Ile de France). Ce schéma directeur est très important car il aura force de loi sur la ville et la future intercommunalité. Nous défendons une lecture positive du SDRIF tout en rappelant nos exigences pour Achères.

Première exigence : protéger notre environnement exceptionnel entre Seine et forêt.

·         Refus de l’autoroute A104 coupant notre ville en deux le long du RD30 ou massacrant la forêt de Saint-Germain-en-Laye si un tracé sous la RN184 était retenu, tout cela pour déboucher sur une autoroute A13 saturée.

·         Refus d’un pont départemental entre Carrières sous Poissy et Achères s’il doit se substituer au tronçon manquant de l’A104 entre Achères et Orgeval. 

·         Refus de consacrer la moitié du territoire de la commune soit 420 hectares à un port industriel dont aucune étude économique ne justifie le gigantisme.

Seconde exigence : les grands projets touchant Achères doivent rendre service aux Achérois.

·         Au-delà des polémiques, nous demandons le financement de grands projets de logements accessibles et bien conçus, de transports collectifs de qualité, de filières d’emplois qualifiés, d’équilibre entre commerces de proximité et grande distribution.

·         Un développement harmonieux s’accompagne de services publics de proximité, pour la sécurité, la santé, l’éducation et la jeunesse, en résumé de moyens pour les collectivités.

Achères peut perdre son âme dans l’asphyxie de la forêt et de la plaine. Les intérêts économiques et politiques en jeu sont considérables et parfois contradictoires. La vigilance est de rigueur. Si vous voulez qu’Achères conserve ses atouts et offre un avenir à vos enfants, emparez vous de l’enquête publique sur le SDRIF.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Notes :

- Tribune dans Achères Aujourd'hui N°40

- Ces observations ont fait l'objet d'un dépôt et d'une publication sur le site d'enquête publique du projet SDRIF.  Téléchargement 2038_797

Repenser l’urbanisme et le stationnement en centre ville

La majorité municipale affirme que « le stationnement ce n’est rien à côté du cadre de vie que nous offrons ». Rien ? Les aménagements du centre ville d’Achères posent pourtant un problème évident aux habitants et aux commerçants. Ce n’est pas faute de l’avoir constamment souligné.

En février 2011, nous disions, dans cette même tribune qu’ « un certain nombre de réalisations récentes ou à venir nous interrogent pour le court et le long terme ». Notamment, «  l’état de la rue Stalingrad, l’artère principale de la ville, laisse craindre des erreurs d’architecture durables ».
En novembre 2012 nous déplorions des décisions inappropriées : « quand localement le maire supprime scandaleusement un service public de bus, quand le parking devient privé et payant à la gare, quand le stationnement en centre ville devient difficile (…) c'est la vie quotidienne des Achérois qui en pâtit».

En mars 2008 déjà, nous étions les seuls à proposer d’implanter un parking souterrain en centre ville. Nous nous réjouissons que notre vision semble maintenant partagée car le groupe de pilotage du projet centre ville travaille sur les « coûts et conditions d'exploitation d'un parking enterré (halle de 1.600 m² et un niveau de parking de 2.500 m²). »

L'urbanisme du centre ville exige une réflexion à long terme. Un parking souterrain coûte 3 à 4 Millions d’euros, ce n’est pas RIEN. Il faudra repenser entièrement les aménagements (place Delassue), recréer du stationnement certes mais aussi faciliter les circulations à pied ou à vélo. Achères demain s’imagine aujourd’hui.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune d'avril 2013 Achères aujourd'hui N° 39

Non au pont d’Achères

Nous sommes face à l’absurdité. Malgré l’avis négatif rendu par le commissaire-enquêteur, le rejet et la mobilisation des habitants sur le projet de pont entre Achères et Carrières sous Poissy, le préfet des Yvelines vient de prononcer l’utilité publique de ce dossier.

De quoi se poser des questions légitimes :

• A quoi bon interroger les citoyens pour finalement ne tenir aucun compte de leur avis ?
• A quoi bon payer des études si c’est pour les jeter à la poubelle parce qu’elles démontrent le contraire des buts recherchés ?
• Pourquoi dire que le dossier de l’A104 et son franchissement du fleuve peuvent se mutualiser et ne pas attendre les avancées sur cet autre important dossier ?
• Comment ne pas imaginer que cette liaison puisse servir d’A104 bis puisqu’elle remplace, le tronçon que l’Etat n’aura plus aucun intérêt à réaliser ?
• Comment peut-on en Ile de France favoriser les déplacements routiers individuels sans envisager d’améliorer en priorité les transports en communs actuels ?
• A quel objectif de développement économique précis correspond ce projet ? Le commissaire enquêteur a taillé en pièces l’étude d’impact réalisée par le conseil général ! Pire il priverait Achères des ressources tirées de l’exploitation du sable dans la zone soit entre 1,5 et 2 millions d’euros.

En conclusion non seulement ce projet représenterait une atteinte irrémédiable à notre cadre de vie mais compte tenu du risque de doublon avec l’autoroute A104 qui doit passer exactement au même endroit, le projet de liaison RD 190-RD30 serait une gabegie sur le plan des finances publiques. Les 120 M€ du projet seraient plus utiles à l’amélioration du RER ou des lignes de bus.

C’est pourquoi nous soutenons l’association « Non au Pont d’Achères » qui  a décidé de requérir auprès du tribunal administratif son annulation.

 

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

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Tribune de mars 2013 N°38

L’austérité ? Pour les Achérois oui, pour la ville d’Achères non.

Une intéressante étude sur la fiscalité locale parue dans un magazine d’audience nationale souligne l’accroissement de la pression fiscale sur Achères ou plutôt sur les Achérois. 

La hausse des impôts locaux à Achères est très sensible, plus de 50% entre 2001 et 2012. A titre de comparaison, les habitants de Conflans (42%), Maisons Laffitte (39%), Saint-Germain-en-Laye (34%), Poissy (41%) et même des villes "pauvres" comme Trappes (28%) et Les Mureaux (36%) ont vu leurs avis d‘imposition augmenter bien moins que chez nous. Depuis dix ans, ni  l’inflation (23%), ni les revenus des Achérois n’ont progressé aussi vite que les impôts locaux et les prix de l'immobilier. Les inégalités augmentent. C’est un comble pour une ville de gauche. Nous soutenons le projet du gouvernement de revoir la fiscalité locale.

La municipalité d’Achères n’aime pas le mot « économies ». Il est heureux qu’une « règle d’or » impose l’équilibre de fonctionnement aux communes. Le nouveau traité européen impose désormais le même sérieux budgétaire à l’Etat sans sacrifier les dépenses d’avenir. C’est du simple bon sens. C'est le moyen de pérenniser les services publics, de stimuler les investissements pour l’emploi, le logement, et le transport, et ainsi de rendre la vie moins chère.

Non au catastrophisme. La France reste un pays riche, la 5^ème économie du monde. N’oublions pas qu’ici à Achères l’extraction du sable finance les terrains de la ville de Paris, une ressource et un actif pour la Ville.

Oui on peut gérer autrement. Mais il sera impossible selon nous de stopper l’inflation fiscale à Achères sans penser « économies » et « priorités ». Aujourd’hui la ville ajuste son niveau de dépenses par l’impôt. Si le gouvernement était aussi laxiste ce serait insoutenable pour les Achérois. La gestion de la crise n’est pas la même pour tout le monde.

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont
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Tribune de février 2013 dans Achères aujourd'hui N°37

Budget municipal : du rêve à la réalité.

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’occasion du dernier conseil municipal, la majorité Front de gauche et l'opposition UMP se sont liguées contre les mesures annoncées par François Hollande pour redresser nos finances publiques et sortir de la crise. Pourtant compte tenu de l’héritage des années Sarkozy, un effort équitable est nécessaire. La protection de notre modèle social est en jeu. Malheureusement l’UMP (qui nous a conduit dans le mur) et le PCF (qui est encore derrière le sien) multiplient au parlement les votes pour faire échouer la gauche.

A Achères, nous n’avions pas approuvé la hausse brutale des impôts locaux. Nous avons rappelé que la prudence aurait pu inciter en 2008 à ne pas annoncer une stabilité de la fiscalité. La sincérité des objectifs, la progressivité de l'effort, la maîtrise des dépenses, tels auraient dû être selon nous les trois piliers de la politique budgétaire. Au lieu de cela, la majorité a cédé à la facilité. Taxer fortement les achérois en période de crise était selon nous le contraire d’un effort équitable alors que l’impôt local n’est pas progressif, encore plus brutal et injuste que la TVA. Au final aucune mesure courageuse ne permet de « rallumer les étoiles ». Toujours sensibles aux services à la population, nous estimons que la ville devrait aider les achérois à surmonter la crise.

Nous avons néanmoins noté plusieurs points positifs : le maintien annoncé des taux des taxes locales pour 2013 est une bonne chose. Le niveau et les modalités d’endettement sont satisfaisants. Le soutien aux associations et aux évènements festifs est maintenu. Bien que certains élus traitent cette solution pour les jeunes par le dédain, les emplois d'avenir seront étudiés. Donner l’espoir à nos jeunes, voilà une promesse cruciale.

 Nous formons le vœu que l’année qui vient voit vos projets se réaliser. Bonne année 2013 à toutes et à tous ! 

Daniel Lattanzio et Cécile Clermont

Tribune de janvier 2013.